OOKII GEKKOU (Vanishing Twin), NEARER THE FOUNTAIN, MORE PURE THE STREAM FLOWS (Damon Albarn), RAISE THE ROOF (Robert PLant et Alison Krauss): Promesses non tenues

Ookii Gekkou (Vanishing Twin) : Dilution progressive

Ookii Gekkou de Vanishing TwinAvant de passer à deux immenses stars, on commence par un groupe anglais nettement moins connu, Vanishing Twin. Leur album Ookii Gekkou se caractérise par la voix douce et évaporée de Cathy Lucas, qui vient se poser sur une musique qui navigue entre jazz et électro. Avec des sonorités étranges, c’est parfois envoûtant et mélodieux. Cependant, cela finit par tourner quelque peu en rond pour ne finalement plus ressembler qu’à une musique d’ambiance. C’est maîtrisé et relativement intéressant, mais un peu trop lisse. Les promesses du début se dilue malheureusement progressivement.

The Nearer the Fountain, More Pure the Stream Flows (Damon Albarn) : Les mélodies s’écoulent

The Nearer the Foutain, More Pure the Stream Flows de Damon AlbarnDamon Albarn est surtout connu comme leader et chanteur du groupe Blur, puis de Gorillaz. Il connaît aussi une carrière solo moins flamboyante mais qui compte plusieurs albums dont ce the Nearer the Fountain, More Pure the Stream Flows. Il débute dans une ambiance douce et épurée, où la voix du britannique est claire et posée. Ensuite, c’est parfois plus dynamique, mais on reste toujours dans un style relativement éthéré. Les mélodies s’écoulent délicatement jusqu’aux oreilles de l’auditrice ou de l’auditeur, malgré la voix parfois un peu criarde de Damon Albarn. Au final, on traverse agréablement cet album, mais sans non plus en retenir grand chose.

Raise the Roof (Robert Plant, Alison Krauss) : Trop courte fusion

Raise the Roof de Robert Plant et Alison KraussOn termine avec la légende Robert Plant, ancien chanteur de Led Zeppelin. Mais c’est cette fois aux côtés d’Alison Krauss qu’il signe une deuxième fois un album. Après Raising Sand en 2007, les deux artistes viennent de nous offrir Raise the Roof. Il s’ouvre sur un titre où les deux voix, pourtant très différentes, entrent en synergie immédiatement. Le résultat se montre particulièrement mélodieux, dégageant une vraie force et une réelle émotion. Malheureusement, les autres titres n’arrivent pas à renouveler cette union. Les titres où la voix d’Alison Krauss domine sont souvent transparents. La voix de Robert Plant est plus impactante. Les titres se situent dans une ambiance entre blues, jazz et rock, le tout avec un aspect légèrement rétro délicieux. La qualité est constante, mais on regrette tout l’album de ne pas voir les promesses du premier titre se concrétiser.

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