OLYMPOS (Dan Simmons) : La chute des Dieux

Olympos de Dan Simmons

Après en avoir pris pour 1000 pages, vous en reprendrez bien pour 1000 pages supplémentaires ? Après Ilium, voici Olympos, deuxième partie du diptyque de Dan Simmons qui mélange, sur beaucoup de pages, vous l’aurez compris, mais avec bonheur Antiquité et science-fiction. Mais quand on aime on ne compte pas ! Reste évidemment à aimer et à entrer totalement dans cet univers exigeant où tout n’est pas toujours baigné d’une douce clarté. Le charme opère heureusement dans cette œuvre fascinante à bien des égards. Mais à d’autres, à force de se sentir perdu, le lecteur aimerait qu’il passe plus vite.

Chemins différents

Olympos, comme la plupart des romans de Dan Simmons, est un livre choral. En passant d’un chapitre à l’autre, on change de personnage principal, de lieu et d’enjeux narratifs. Si tout s’était retrouvé relié à la fin d’Ilium, les destins vont à nouveau emprunter des chemins différents. Et de la satisfaction de voir les pièces du puzzle s’assembler, on passe de nouveau à ces histoires multiples forcément inégales. Certains fils sont passionnants, d’autres quelque peu confus. Du coup, on a hâte de quitter ces derniers et de retrouver les premiers.

Achille superstar

Du coup, il est difficile d’apprécier pleinement un roman que l’on a envie de quitter un bon tiers des pages. Si la créativité, la personnalité réelle de l’œuvre, le style unique de Dan Simmons font malgré tout d’Olympos une œuvre majeure du genre, elle reste quelque peu frustrante. Mais les passages de pur bonheur, comme le duel entre Achille et les Amazones ou encore contre Zeus, valent quand même le détour et l’effort consenti à naviguer sur une mer aussi profonde. Un livre pour nageur littéraire averti, mais qui ravira ceux qui sont prêts à se mouiller.

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