INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE : Pour l’éternité

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée affiche

Faire un retour réussi après une longue éclipse n’est pas chose facile. Certains ont carrément foiré le leur, comme le Retour de Mary Poppins pour ne citer qu’un exemple. Indiana Jones avait lui aussi raté le sien en 2008 avec Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal. Alors le voir faire un deuxième retour pouvait laisser présager le pire. Surtout que Steven Spielberg n’est plus aux commandes. Mais avec James Mangold derrière la caméra, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est une vraie réussite, malgré de vraies imperfections.

Vision crépusculaire

James Mangold est décidément le spécialiste des visions crépusculaires réussies de héros vieillissants. En effet, il nous avait offert à l’époque avec Logan le plus surprenant, pour ne pas dire le meilleur, film de super-héros de l’histoire. On retrouve ici son amour pour les personnages et non uniquement des pures péripéties. On aimait déjà l’aventurier au fouet et au chapeau avant Indiana Jones et le Cadran et de la Destinée. Comment ne pas ressentir encore plus de tendresse à son encontre après ce film ? Au-delà des nouvelles aventures rocambolesques qu’il va encore traverser, c’est bien sa personnalité qui donne toute sa saveur à ce film.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
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Trio en relief

Surtout que ce traitement réussi s’étend aussi aux alter ego d’un Harrison Ford intemporel. Au personnage interprétée par Phoebe Waller-Bridge, révélation de ce film. Mais aussi au méchant de l’histoire, que Mads Mikkelsen incarne avec son immense talent habituel. Quelles sont alors les défauts d’Indiana Jones et le Cadran de la Destinée évoquées plus haut ? Quelques longueurs déjà, le film comptant quelques vrais temps morts. Et surtout des passages faisant appel aux images de synthèse, où un Harisson Ford rajeuni ressemble avant tout à un personnage de jeux vidéos, et pas forcément le plus beau. La technique n’était peut-être pas tout à fait au point pour se montrer totalement convaincante, même si on sait que ça devrait être vite le cas. Peut-être qu’un jour le cinéma pourra se passer de vrais acteurs. Mais en attendant on savoure ce dernier moment passé avec Harrison Ford dans la peau d’Indiana Jones.

LA NOTE : 12,5/20

Fiche technique :
Réalisation : James Mangold
Scénario : Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp et James Mangold, d’après les personnages créés par Philip Kaufman et George Lucas
Musique : John Williams
Direction artistique : Peter Dorme, Tim Dutton, Roberta Federico, Martin Foley, Lydia Fry, Oliver Goodier, Kate Grimble, Jake Hall, Samuel Leake, Charlotte Malynn, Sahby Mehalla, Andrew Palmer, Isona Rigau, Quinn Robinson, Elicia Scales et Oli van der Vijver
Décors : Adam Stockhausen
Costumes : Joanna Johnston
Maquillage : Frances Hannon
Costumes : Karen Cohen, Angie Mudge, Jennifer Harty
Photographie : Phedon Papamichael
Son : David Giammarco, Warren Hendriks, Paul Massey, William Stein
Montage : Andrew Buckland, Michael McCusker et Dirk Westervelt
Production : Simon Emanuel, Kathleen Kennedy et Frank Marshall
Production déléguée : George Lucas et Steven Spielberg
Production associée : Blake Simon
Coproduction : Candice Campos et Anthony Dixon
Durée : 154 minutes

Casting :
Harrison Ford : le docteur Henry Walton Jones Jr, dit « Indiana Jones »
Phoebe Waller-Bridge : Helena Shaw
Mads Mikkelsen : Jürgen Voller (inspiré en partie de Werner von Braun)
John Rhys-Davies : Sallah Faisel el-Kahir
Thomas Kretschmann : le colonel Weber
Boyd Holbrook : Klaber Shaunette
Renée Wilson : Mason
Toby Jones : Basil Shaw
Antonio Banderas : Renaldo
Ethann Isidore : Teddy
Karen Allen : Marion Ravenwood
Olivier Richters : Hauke
Alaa Safi : Rahim
Mark Killeen : Pontimus
Nasser Memarzia : Archimède
Martin McDougall : Durkin
Francis Chapman : un jeune officier SS
Chase Brown : Larry, le voisin d’Indiana

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