ASTEROID CITY : Wes Wes

Asteroid City affiche

Parmi les réalisateurs qui ont un univers bien à eux, Wes Anderson occupe une bonne place. Il suffit d’un court extrait de Moonrise Kingdom, The Grand Budapest Hotel ou encore The French Dispatch pour reconnaître immédiatement la patte du réalisateur. Asteroid City n’échappera pas à la règle, tant il semble dans la droite lignée du reste de la filmographie. C’est à la fois sa force et sa faiblesse. Force car il maîtrise son art à la perfection et ne va pas décevoir ce qui souhaite renouveler une expérience passée. Faiblesse parce que cela peut donner une impression de déjà-vue. Le film d’aujourd’hui n’y échappe pas totalement.

Poésie et folie douce

Comme ses prédécesseurs, Asteroid City propose un film choral où une foule de personnages hauts en couleur se côtoient et se croisent, pour vivre des péripéties entre folie douce et poésie. Il est question ici d’astronomie et d’extra-terrestre au beau milieu de l’Amérique ultra profonde. Vont se croiser une star de cinéma, un photographe, un général et surtout des jeunes adolescents aussi géniaux que particuliers. Décalé est le terme qui convient le mieux pour définir l’ensemble des protagonistes. Et par la même occasion le film. Décalé oui, dans l’absolu, mais d’une façon similaire aux précédents films de Wes Anderson. Le plaisir est toujours là, la surprise plus vraiment.

Asteroid City
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Un casting de dingue (comme dirait Manu)

Asteroid City bénéficie d’un casting relativement incroyable. Quand on voit que Margot Robbie, Madame Barbie, en est réduit à occuper la 18ème ligne de la distribution, on mesure toute la somme de talents réunis. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, même si le charme du film tient beaucoup à celui de Scarlett Johansson qui parvient à se démarquer au milieu de cette pluie de stars. Elle apporte ce petit rien qui fait que l’on aime ce film et que l’on oublie notre envie de voir Wes Anderson prendre un peu de plus de risques. Évidemment, on ne souhaite pas qu’il abandonne sa poésie et sa folie douce. Parce qu’elle nous fait quand même beaucoup de bien et apportez un souffle de légèreté bienvenu sur le 7ème art.

LA NOTE : 13/20

Fiche technique :
Réalisation : Wes Anderson
Scénario : Wes Anderson, d’après une histoire de Wes Anderson et Roman Coppola
Musique : Alexandre Desplat
Direction artistique : Fernando Contreras Díaz et Alejandro Cymerman
Décors : Adam Stockhausen
Montage : Barney Pilling
Photographie : Robert Yeoman
Production : Wes Anderson, Jeremy Dawson et Steven Rales
Durée : 104 minutes

Casting :
Jason Schwartzman : Augie Steenbeck / l’acteur de théâtre Jones Hall
Scarlett Johansson : Midge Campbell / l’actrice de théâtre Mercedes Ford
Tom Hanks : Stanley Zak
Jeffrey Wright : le général Grif Gibson
Tilda Swinton : Dr Hickenlooper
Bryan Cranston : le présentateur télé
Edward Norton : Conrad Earp
Adrien Brody : Schubert Green
Liev Schreiber : J. J. Kellogg
Hope Davis : Sandy Borden
Steve Park : Roger Cho
Rupert Friend : Montana
Maya Hawke : June Douglas
Steve Carell : le manager du motel
Matt Dillon : Hank
Hong Chau : Polly Green
Willem Dafoe : Saltzburg Keitel
Margot Robbie : l’épouse décédée de Steenbeck et l’actrice de théâtre l’incarnant
Jeff Goldblum : l’alien

Fiche Allociné : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=290497.html

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