CIGARETTES AFTER SEX (Cigarettes After Sex), HOW WEST WAS WON (Peter Perrett), DARK MATTER (Randy Newman) : Jazz is in the air

cigarettesaftersexcigarettesaftersexOn débute avec un groupe américain au nom évocateur, Cigarettes After Sex, qui est aussi le nom de leur premier album sorti en 2017. Il débute d’ailleurs dans une ambiance assez sensuelle, crée par la lenteur de cette musique éthérée. On constate cependant assez vite que cela manque cruellement de punch. Le groupe fait preuve d’une grande maîtrise. Peut-être un peu trop justement. Le résultat est au final relativement monotone et monocorde, avec des instrumentations minimalistes qui tiennent plus de la paresse que d’une réelle ambition artistique.

howthewestwaswonpeterperrettPeter Perrett est un artiste anglais qui a sévi à la fin des années 70 avec le groupe The Only Ones. Ce n’est que récemment qu’il signe son premier album solo, intitulé How the West Was Won. Une musique aux allures de dandy avec un chant le plus souvent légèrement désynchronisé de la musique. Cela nous plonge dans une ambiance assez sympathique entre rock et jazz. Cela rappelle aussi quelque peu le groupe Pulp. Peter Perrett fait preuve d’une réelle maîtrise et la qualité des titres reste constante. Cela manque cependant d’un vrai tube pour rendre l’album vraiment marquant.

darkmatterrandynewmanRandy Newman est avant tout connu comme un musicien auteur de nombreuses bandes-originales de films à succès (comme la saga Toy Story par exemple). Mais il a également signé quelques albums solo comme Dark Matter. L’album ressemble d’ailleurs comme la BO d’une vieille comédie musicale, à l’univers jazzy. La voix parle presque autant qu’elle chante, mais l’univers musical est ici fantaisiste et énergique, qui rappelle quelque peu celui du groupe Dionysos.En tout cas, le résultat est fort sympathique et se laisse écouter avec un grand plaisir.

AMERICANA (Ray Davies), PARTY (Aldous Harding), SINCERLY, FUTURE POLLUTION (Timber Timbre) : Gentillesses

americanaraydaviesAmericana, sorti en 2017, constitue le dernier album en date de l’artiste britannique Ray Davies, né en 1944 et surtout connu pour avoir été le leader du groupe The Kinks. Il nous livre une musique qui navigue entre rock, folk, parfois même country. Le tout est extrêmement classique et guère original. Il possède une vraie maîtrise de son art, mais manque parfois un peu de conviction. Quelques titres sont plus jolis, notamment un duo (je ne saurais dire avec qui). Mais le tout manque quand même d’une vraie étincelle pour s’enthousiasmer. Cela reste propre et gentillet.

partyaldoushardingLa néo-zélandaise Aldous Harding avec l’album Party nous fait découvrir sa voix claire, mais qui reste malheureusement un peu trop discrète. Cela donne une musique particulièrement épurée, douce et mélodieuse, toutefois aussi bien trop transparente. Là aussi, j’emploierai le mot gentillet. Certains titres dans la deuxième moitié de l’album deviennent même carrément lancinants et par la même un peu pénibles.

sincerlyfuturepollutiontimbertimbreOn termine avec Timber Timbre, un groupe canadien dont j’ai déjà pu apprécier trois précédents albums. Je serai cependant un peu plus réservé en ce qui concerne Sincerly, Future Pollution. Là aussi la douceur est de mise. Je parlerai même de retenue. Ils font preuve d’une vraie maîtrise qui donne beaucoup de charme à la première moitié de l’album, dans une ambiance très intimiste. Mais plus les titres défilent, plus on se dit que ce n’est pas non plus hyper marquant et on ne peut constater que l’album s’éteint progressivement. On trouve même sur la fin de longs titres instrumentaux particulièrement ennuyeux.

SLOWDIVE (Slowdive), IN MIND (Real Estate), RIPE DREAMS, PIPE DREAMS (Cameron Avery) : Le poids des mots

slowdiveslowdiveA défaut d’avoir enrichi ma collection de bons albums, Slowdive du groupe… Slowdive m’aura au moins permis d’enrichir mon vocabulaire. En effet, en consultant la page Wikipedia de cette formation brittanique qu’elle nous propose du shoegazing. En creusant, un peu, j’ai appris ce que mot mystérieux désigne une sous-catégorie du rock alternatif. Comme quoi la segmentation de la musique ne semble pas avoir de limite. Sinon, le groupe nous propose des titres éthérés, d’autres plus énergiques, mais avec toujours un effet loin du micro qui m’horripile toujours autant. Surtout que le résultat est vraiment loin d’être toujours très beau. J’admets volontiers que le tout est maîtrisé et abouti, mais ce n’est définitivement pas mon genre de prédilection.

inmindrealestateOn poursuit avec un groupe américain, Real Estate, qui nous offre avec In Mind du rock tout court (ok, je peux admettre que l’on qualifie cela de pop rock). Quel que soit le mot choisi, le résulat est plutôt classe et parfaitement maîtrisé. La qualité est constante, portée par une voix plutôt agréable. Au final, c’est solide mais il faut admettre que ce n’est pas non plus hyper original. L’album ne comporte pas de tube en puissance, mais il ne comporte que de bons titres. C’est quand même déjà pas mal.

ripedreamscameronaveryRipe Dreams, Pipe Dreams est le premier album solo de Cameron Avery, un artiste australien qui a été membre de plusieurs groupes auparavant. Les premières secondes sont marquées par une grande douceur et une certaine lenteur qui nous permet d’apprécier sa jolie voix. Mais très vite, on commence à trouver ça un peu statique et un peu mou. Il y a de la maîtrise, mais guère d’ambition artistique. Ce n’est pas mavuais, mais c’est transparent. Il nous livre une musique propre sur elle, mais sans passion.

SEMPER FEMINA (Laura Marling), THE NAVIGATOR (Hurray for the Riff Raff), THE LAST WALTZ (The Band) : Hurray !

semperfeminalauramarlingOn commence cet avis musical avec une artiste que j’aime beaucoup… d’habitude. Laura Marling est une artiste anglaise dont j’avais apprécié les trois précédents albums. Mais Semper Femina, sorti en 2017, m’a profondément déçu. Le ton y est assez sinistre et le résultat totalement transparent. Les interprétations sont très en-dedans. Le tout n’est pas spécialement beau, la voix est sous-utilisée. Bref, ça ne décolle pas. Les derniers titres viennent enfin nuancer quelque peu ce tableau assez noir avec deux titres qui marquent enfin : Nouel et Nothing, not nearly qui concluent l’album.

thenavigatorhurrayfortheriffraffOn poursuit avec une belle et vraie découverte. Le groupe américain Hurray for the Riff Raff et son album The Navigator. Leur musique entre indie rock et folk est portée par la très belle voix d’Alynda Segarra. Cette dernière joue ses textes autant qu’elle les chante. Les instrumentations paraissent un rien brouillonnes, mais on sent que tout cela est en fait parfaitement maîtrisé. Le tout allie conviction et énergie pour un résultat solide et surtout agréable. Ce groupe possède une vraie personnalité. On retiendra notamment le titre Rican Beach.

thelastwaltzthebandOn termine avec la réédition de The Last Waltz, qui est en fait l’enregistrement du concert d’adieu du groupe The Band en 1976. Malheureusement, la qualité sonore de l’époque n’était pas terrible et il est difficile de s’enthousiasmer quand on ne connaissait pas précédemment le groupe. Leur musique navigue entre rock, country et folk. Le résultat est très classique, solide, mais manque un peu d’épaisseur. Le groupe compte pourtant sur de nombreux invités prestigieux. D’ailleurs la venue de Muddy Waters pour interpréter Mannish Boy est le seul moment où j’aurais tendu l’oreille.

50 (Michael Chapman), AWAKEN, MY LOVE ! (Childish Gambino), MOWING (Michael Nau) : Excès de douceur

50michaelchapmanAlors que je vais fêter d’ici quelques mois mes 40 ans tout court, certains en sont à fêter leurs 50 ans de carrière. C’est le cas de Michael Chapman, un artiste américain né en 1941. En 2017, afin de célébrer cet anniversaire, il nous a offert un album sobrement intitulé 50. Une musique entre rock et country, portée par une voix faite pour interpréter ce genre de musique. Cela reste un rien basique, mais ravira les amateurs du genre, au moins le long de la première moitié de l’album. En effet, si celle-ci dégage une vraie personnalité, la suite se fait de plus en plus mélancolique pour devenir carrément répétitif et lancinant. Cette seconde partie est alors nettement moins intéressante et vient gâcher le bon début.

awakenmylovechildishgambinoOn poursuit cet avis musical avec Childish Gambino. Derrière ce pseudonyme se cache Donald McKinley Glover, l’acteur interprétant Lando Calrissian jeune dans Solo : a Star Wars Story. Il est donc aussi l’auteur de l’album Awaken, My Love !, son 4ème album. Il y interprète une musique assez groovy mais déstructurée, avec des accents 70’s, entre Hair et black music. Cela n’accroche pas vraiment l’oreille. Ce n’est ni dansant, ni mélodieux… ni même vraiment désagréable en fait. Sa musique laisse sur une impression de flou, d’une œuvre inaboutie. Quelques titres laissent plus de voix à sa voix au naturel et s’avèrent bien meilleurs.

mowingmichaelnauOn reste aux Etats-Unis avec une vraie découverte, Michael Nau et son album Mowing. Vraie découverte, parce qu’on ne retrouve que peu d’information sur cet artiste sur internet. Pourtant, sa musique possède bon nombre de qualités. Elle est tout d’abord d’une grande douceur. Mais voilà, on a parfois les défauts de ses qualités et on finit par se dire qu’elle est sans doute un peu trop. En effet, la voix de l’artiste manque un peu trop d’impact pour donner une réelle épaisseur à l’ensemble. Cependant, cela repose vraiment les oreilles. Certains titres interprétés avec un peu plus d’énergie et de conviction sont un peu plus marquants, comme le très bon The Glass, et laissent quelques regrets.

LLOYD COLE IN NEW YORK (Lloyd Cole), TY SEGALL (Ty Segall), THE VISITOR (Kahdja Bonet) : Le feu et l’eau

lloydcoleinnewyorklloydcoleOn commence fort avec un sextuple CD. Sortir un coffret de cette dimension est un privilège réservé aux plus grandes stars logiquement. Il n’en est rien puisque Lloyd Cole, puisque c’est de lui qu’il s’agit, m’était totalement inconnu. Ce Lloyd Cole In New York : Collected Recordings 1988-1996 permet d’avoir un large aperçu de la carrière de chanteur-compositeur britannique. Les premiers CD sonnent très 80’s, ce qui est assez logique. C’est maîtrisé, agréable, mais sans aspérité. La qualité est constante, mais la plupart des titres restent sur le même registre. Au final, sur les six albums, le 3ème (Bad Vibes), plus sombre, et le 4ème (Love Story), plus sucré, sont ceux qui accrochent le plus l’oreille.

tysegalltysegallOn change de genre avec Ty Segall et son album éponyme. On passe à une musique très rock, tirant sur le punk. L’album s’ouvre sur des gros riffs de guitare qui donnent le ton. Il y a de l’énergie et de la conviction, mais cela reste un peu basique et parfois assez décousue. On retiendra cependant les solos de guitare parfois délirants. Au final, le résultat est assez sympathique, car on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre au détour de chaque note.

thevisitorkadhjabonetOn termine à l’opposée du spectre musical, avec la douceur incarnée par Kadhja Bonet, une chanteuse américain, auteur de l’album The Visitor. Une voix incroyablement douce et claire qui vient se poser sur des sonorités cosmopolites, avec quelques accents orientaux, mais pas que. Le résultat est absolument délicieux. Les instrumentations sont assez simples, mais cela suffit, la voix étant parfaitement mise en valeur ainsi. On retiendra notamment le très joli Honeycomb.

DOWN UNDERGROUND (The Liminanas), STRIPPED (Macy Gray), HONEST LIFE (Courtney Marie Andrews) : Fin d’année en douceur

downundergroundtheliminanasOn commence cet avis par un groupe bien de chez nous, même si son nom ne l’indique pas. The Limiñanas, originaire des Pyrénées-Orientales, a connu la gloire très tôt, avec un de leur titre repris dans la série The Gossip Girl en 2010. Down Underground reprend en fait leurs trois premiers albums, auxquels s’ajoutent quelques bonus. Il permet donc de découvrir largement leur univers éthéré, aux sonorités rock électro. Il est aussi quelque peu déjanté et attire la curiosité. Ce n’est pas toujours d’un intérêt purement musical très profond, mais au moins est-ce souvent surprenant. Cela ressemble à une sorte de série B musicale, un peu foutraque, mais sympathique au final. Avec 48 titres en deux CD, l’album reste cependant assez inégal.

strippedmacygrayOn enchaîne avec une grande dame. Macy Gray a réalisé l’exercice presque obligatoire de l’album acoustique, intitulé Stripped, comme beaucoup d’album de ce genre. Ce dernier nous offre un moment de douceur musicale absolue, grâce à la voix fabuleuse de l’artiste. Le tout avec une simplicité qui n’est au final que du bonheur. L’ambiance intime est magnifique. Tout est là pou mettre en valeur cette voix sublime, dont la musique est l’écrin. On retrouvera plusieurs de ses plus belles chansons et aussi quelques reprises. Notamment une très surprenante de Nothing Else Matters et surtout une magnifique de Redemption Song.

honestlifecourtneymarieandrewsOn termine avec un autre moment de douceur. La chanteuse et compositrice américaine Courtney Marie Andrews et son album Honest Life. Sa jolie voix nous saisit immédiatement et nous fait tendre l’oreille. Sa musique rappelle un peu celle d’Alanis Morissette, avec un brin d’énergie en moins. Cette peut-être cette dernière qui manque pour que le résultat soit définitivement enthousiasmant. Beaucoup de maîtrise, mais il manque la petite étincelle qui ferait la différence. Le résultat est cependant particulièrement doux et agréable et la qualité est constante du début à la fin.

50 SONGS MEMOIR (The Magnetic Fields), LIFE IS BEAUTIFUL/LA VIE EST BELLE (Petite Noir), SOUL SICK (Sallie Ford) : Rockabilly forever

50songsmemoirthemagneticfieldsCe n’est pas un simple, ni même un double album qui ouvre cet avis, mais bien un quintuple album. 50 Songs Memoir est l’oeuvre de The Magnetic Fields, un groupe américain d’indie pop. 50 chansons donc, pour 50 années, qui racontent en fait la vie de Stephin Merritt, le chanteur et parolier du groupe. Les premiers morceaux son relativement épurés, la voix se posant sur un simple air de guitare. C’est simple, mais aussi solide et maîtrisé, et surtout assez prenant. Et ça le reste tout au long du premier album. Cependant, peu à peu, les instrumentations se complexifient et on s’aperçoit alors qu’il manque un petit je ne sais quoi. Aucun tube en puissance donc et même une qualité qui va décroissant. A partir du troisième album, l’ambiance se fait plus sombre et le résultat perd également de son intérêt.

downpetitenoirPetite Noir, contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, est un artiste sud-africain, naviguant lui aussi dans l’indie pop. En 2015, il nous offre Life is Beautiful/la Vie est Belle. Un son un rien électro donc, éthéré également et aussi un rien bordélique. Ce n’est vraiment pas accrocheur, pas aidé par une voix pas spécialement mélodieuse. L’album offre une certaine variété, mais rien ne ressort particulièrement. Il faut cependant lui reconnaître une créativité réelle, qui ravira peut-être les amateurs du genre, donc je ne fais clairement pas partie.

soulsicksalliefordTerminons cet avis avec une artiste dont j’avais apprécié un des albums précédents, la chanteuse américaine Sallie Ford et son album Soul Sick. Un univers rock rétro, rockabilly même, solide et maîtrisé. On apprécie immédiatement la conviction qu’elle met dans sa voix. Cette énergie se transmet à l’auditeur qui accroche instantanément… et ne décroche jamais. En effet, l’album est vraiment excellent du début à la fin, avec des titres de qualité du début à la fin.

LAST PLACE (Grandaddy), MEMORIES ARE NOW (Jesca Hoop), BOOK OF CHANGES (Entrance) : Découvrir l’Amérique

lastplacegrandaddyTrois vraies découvertes pour cet avis musical. Mais surtout trois belles découvertes, ce qui est assez rare pour être souligné. On commence avec Grandaddy, un groupe de rock américain, revenu en 2017 avec l’album Last Place, après 11 ans de silence. Il nous offre un son suave qui tire quelque peu vers la pop. Ce n’est pas bouleversant, mais maîtrisé et offre des titres variés. L’ensemble vaut bien ce qu’offre bien des groupes plus présents à la radio. C’est solide et se laisse écouter avec plaisir, surtout que la qualité est constante.

memoriesarenowjescahoopPoustuite du voyage, mais on reste aux Etats-Unis avec Jesca Hoop et son album Memories Are Now. Son univers musical tire lui sur le folk. Le début de l’album laisse entrevoir un beau potentiel, mais laisse un peu sur sa faim. Puis, il monte progressivement en puissance pour devenir plus convaincant et même réellement séduisant sur la fin. Elle allie maîtrise et conviction. Les instrumentations sont épurées, mais l’ensemble accroche plutôt l’oreille et on se laisse bercer du début à la fin.

bookofchangesentranceOn termine le voyage… aux Etats-Unis avec Entrance, un groupe qui nous a offert Book of Changes. Une pop tranquille, qui se caractérise souvent par un effet chorale. La voix du chanteur est souvent un peu poussée, ce qui ne fait pas très naturel. Mais malgré cela, l’ensemble se révèle solide et plaisant à l’oreille. Là aussi, maîtrise et conviction sont là pour offrir un album de qualité tout du long.

BEFORE THE DAWN (Kate Bush), THIS GIRL’S IN LOVE (Rumer), LES CHOSES DEFENDUES (Cali) : Douceur anglaise

beforethedawnkatebushOn commence par une artiste mondialement célèbre, mais dont je connais assez mal la globalité de l’œuvre. De Kate Bush, je connais surtout quelques tubes. Before the Dawn, un triple album live sorti en 2016, constituait l’occasion de mieux appréhender que propose la chanteuse anglaise. Malheureusement, tout cela souffre de deux défauts. Déjà, on ne sent pas du tout de plus-value de l’interprétation live. Enfin, et j’ai envie de dire surtout, c’est assez médiocre et monotone. La voix n’a strictement aucun intérêt et elle se pose sur des instrumentations sans éclat. Certaines parties plus expérimentales sont même carrément pénibles. Bref, un album live peut-être pas représentatif, mais qui ne donne pas envie d’en savoir plus.

thisgirlsinloverumerHeureusement, on enchaîne avec Rumer, une autre artiste anglaise, dont j’avais déjà beaucoup apprécié un précédent album. This Girl’s in Love confirme tout le bien que je pensais d’elle. Un album de reprises, plein de douceur, de maîtrise et de conviction. Le résultat est formidablement agréable et terriblement charmant. Sa voix est d’une incroyable pureté dont elle nous fait profiter tout au long d’un album qui reste bon, du début jusqu’à la fin.

leschosesdefenduescaliOn termine avec les Choses Défendues de Cali. Le Français revient avec des textes souvent sombre et dépressifs dont il a le secret. Mais des textes le plus souvent beaux et qui racontent toujours une vraie histoire. Du sens dans les mots, voilà qui n’est pas si fréquent. Les instrumentations sont maîtrisées et parfois même percutantes. On retiendra par exemple le très bon titre I Want You ! Mais on retiendra aussi que l’album garde une qualité constante du début à la fin.