PLANT LIFE (Parquet Courts), PROJECTOR (Geese), BLUE BANISTERS (Lana Del Rey) : Grande dame

Plant Life (Parquet Courts) : Impact limité

Plant Life Parquet CourtsPour choisir les albums sur lesquels je vais poser une oreille, je me base essentiellement sur les critiques parues dans Télérama. Or, il s’avère que je n’ai pas toujours les mêmes goûts que leur équipe de critiques. Ainsi, ils mettent régulièrement certains groupes qui me laissent personnellement assez froid. Mais comme je suis un éternel optimiste, j’espère toujours qu’on finira par tomber d’accord. Ce ne sera malheureusement pas le cas avec Parquet Courts, et leur album Plant Life, qui se compose en fait de trois longues versions remixées du titre phare de leur précédent album. Le résultat se situe entre pop et électro. D’un côté, il est solide et maîtrisé, mais de l’autre, il est aussi lancinant avec un rythmique très présente et de longs instrumentaux. La voix est très en retrait, ce qui limite l’impact. La troisième et dernière version est caricaturale à ce niveau-là et ne contribue vraiment pas à rehausser un intérêt globalement très limité.

Projector (Geese) : Inabouti

Projector GeeseOn poursuit avec la découverte des américains de Geese et leur premier album Projector. Un album qui s’ouvre sur un titre bordélique et pas du tout harmonieux. Le groupe fait preuve d’un peu plus de maîtrise par la suite, mais ils semblent toujours en-dedans et le tout manque passablement d’envergure. Quand leur musique prend des accents plus doux, on a alors l’occasion d’apprécier la belle voix du chanteur, assez peu mise en valeur par ailleurs. L’album paraît globalement inabouti, pas désagréable, mais guère marquant.

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PAINTING THE ROSES (Midnight Sister), CHEMTRAILS OVER THE COUNTRY CLUB (Lana Del Rey), DETROIT STORIES (Alice Cooper) : La douceur de l’âge

On commence avec un duo californien, Midnight Sister, qui n’a même pas droit à sa page Wikipedia (ni en français, ni en anglais). Une vraie découverte donc. Leur album Painting the Roses, sorti cette année, se montre d’entrée doux et convaincant. Cela nous entraîne immédiatement dans leur univers musical, quelque peu évaporé, mais avec une vraie maîtrise. Les instrumentations joue beaucoup avec les sonorités, ce qui renforce la personnalité de leur musique. Elles offrent beaucoup de variété et une qualité constante, même si l’album se termine par un titre nettement plus en retrait. La perfection n’est pas de ce monde.

On enchaîne avec une des plus grandes stars de la scène musicale actuelle, à savoir Lana Del Rey. Son dernier album s’intitule Chemtrails Over the Country Club. Il s’ouvre tout en douceur, avec une musique posée et minimaliste, sur laquelle se pose une voix un peu plus poussée dans les aiguës que d’habitude. Cela reste très harmonieux, sonne un peu comme une berceuse. Elle nous emmène doucement dans son univers. La qualité est constante, mais sans titre phare. L’album s’écoute avec beaucoup de plaisir. On apprécie pleinement la personnalité apportée par sa voix unique. Le tout se révèle totalement maîtrisé. Chaque titre est interprété avec conviction, sans une once de dilettantisme. Pas de laisser-aller donc pour cette immense star.

 

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