LE CALVAIRE EST FINI

franceecosse

franceecosseLe calvaire est enfin terminé. Le tournoi 2013 se termine certes sur une victoire, mais aussi sur une dernière place, alors qu’on avait parlé de Grand Chelem avant le début de la compétition. Battre une Ecosse qui manque terriblement de puissance physique constituait le minimum syndical pour ne pas se couvrir d’une honte totale. C’est chose faite, mais vue la manière, il n’y pas de quoi pavoiser. La première mi-temps notamment fut d’une désespérante faiblesse et l’équipe de France n ‘a vu la lumière en seconde uniquement parce que le XV au chardon a baissé de pied physiquement.

On dit souvent pour se rassurer que c’est dans la défaite que l’on apprend et que l’on grandit. On peut donc s’attendre à un Tournoi riche en enseignements et voir le XV de France prendre une bonne dose de maturité. Tout cela n’est évidemment qu’un poncif comme les commentaires sportifs les aiment tant. Il n’y a rien à retenir, rien à sauver de cette compétition. Le projet de jeu n’a pas avancé et on aurait bien du mal à dégager une colonne vertébrale, si ce n’est le seul Picamoles. La sortie sur blessure de Frédéric Michalak, si décevant, peut nous faire penser que le chantier de la charnière va encore être remis sur l’ouvrage.

On peut donc s’attendre au pire à l’été en Nouvelle-Zélande. Mais quand on connaît un peu l’histoire du rugby et du XV de France, rien n’est impossible et on peut aussi s’attendre au meilleur.

MESSI OU L’ETERNEL RETOUR DES SUPERLATIFS

lionelmessi

lionelmessiIl y avait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de parler de Lionel Messi, l’homme qui nous fait vite manquer de superlatifs. Il faut dire que le Barca avait quelque peu baissé le pied la saison dernière en n’étant ni championne d’Espagne, ni championne d’Europe. Quand on parle de ce qui est peut-être la meilleure équipe de tous les temps, on est évidemment particulièrement exigeant. Le déclin semblait même définitif après le match aller à Milan et une défaite sèche 2 à 0, qui rendait la situation quelque peu compromise.

C’était sans compter sur l’extraordinaire talent de l’attaquant argentin. Un éclair de pur génie dès la 5ème minute a mis son équipe sur les rails pour un renversement de situation net et sans bavure. Un score de 4-0 qui montre bien la différence entre une équipe européenne de haut niveau et le FC Barcelone actuel, une équipe taillée pour l’histoire. Un collectif incroyablement bien huilé formant un magnifique écrin pour un Lionel Messi à qui on aurait presque déjà envie d’accorder un nouveau Ballon d’Or. Il reste le meilleur joueur du monde, c’est incontestable. Avec 40 buts déjà marqués en championnat, il fait passer les 24 inscrits par Zlatan, dans un championnat tout de même moins relevé, pour une performance totalement anodine.

Tous les amoureux du beau football ont été particulièrement heureux de retrouver le FC Barcelone qui nous a tant émerveillés depuis 5 ans. Et quand on pense que Lionel Messi n’a que 25 ans, on se dit qu’il a encore le temps de connaître enfin la consécration internationale avec l’équipe d’Argentine pour briller définitivement au firmament de l’histoire du football.

S’EN CONTENTER…

irlandefrance

irlandefranceYoupi, on n’a pas perdu ! Après avoir écrit un billet sur les trois dernières défaites du XV de France, il fallait bien que je souligne cette fois-ci les immenses progrès accomplis, puisqu’on est passé de la défait au match nul… Bon, on aurait préféré une victoire, mais en ces temps de disette, on ne va pas non plus faire la fine bouche. On aurait aussi aimé assister à un beau match de rugby, mais là encore c’est sans doute trop demander car le niveau général de ce Tournoi pourrait nous amener à remettre en question l’intérêt d’organiser une telle compétition tous les ans. On s’ennuie ferme !

Le XV de France aura donc joué 15 minutes en quatre matchs. Si on veut vraiment positiver, on se dira que ce sont les 15 dernières, donc il n’y a pas de raison de ne pas continuer sur cette lancée. Si on veut se montrer plus réaliste, on constatera que les 65 qui ont précédé ont été assez désespérantes, en deçà même du niveau affiché face à l’Angleterre. L’esprit des tests matchs de l’automne est définitivement mort et il n’y aura vraiment rien à sauvé de ce Tournoi 2013, même si les Bleus venaient à l’emporter brillamment face à l’Ecosse le week-end prochain.

LEO, ARRETE LA THEORIE ET PASSE A LA PRATIQUE

leonardo

leonardoDire du mal de Leonardo, voilà une activité que j’aime beaucoup et à laquelle je ne me suis pas adonné depuis longtemps. Mais sa sortie d’hier soir, après la piteuse défaite du PSG à Reims, vaut bien de s’y remettre un coup. Sa théorie de l’équipe bâtie pour la Ligue des Champions et non pour le championnat a fait rire la France entière. Un récent sondage publié dans France Football a parfaitement souligné le problème d’image du club parisien. Il faut dire que son directeur sportif fait tout pour entretenir le désamour.

Quitte à trouver des excuses en bois, il aurait pu au moins respecter les traditions de notre beau pays et s’en prendre à l’arbitre, puisque le but d’Ibrahimovic qui aurait tout changé était bel et bien valable. Parce qu’essayer de nous convaincre qu’en fait son équipe est de trop haut niveau pour battre un promu qui n’avait pas gagné depuis plusieurs mois est une tâche relativement vaine, vu le côté ridicule de la théorie. Surtout qu’il n’y avait pas besoin d’en développer une. Les joueurs parisiens, après deux matchs à enjeu contre Marseille et avant un match de Ligue des Champions, étaient tout simplement absents mentalement, parce qu’ils sont humains et qu’ils ont leurs limites, même si certains en ont plus que d’autres.

Je suis peut-être rancunier. Je n’ai peut-être toujours pas digéré le renvoi injuste d’Antoine Koumbouaré. Mais même en essayant de faire preuve de la plus grande honnêteté intellectuelle, je ne vois toujours pas ce que Leonardo a apporté au club parisien. Ses réseaux en Italie diront certains, mais de mon côté je dirais plutôt que c’est là le problème. Il s’est montré incapable de recruter ailleurs qu’en Série A et c’est plutôt inquiétant. Quand tous les grands clubs ont des yeux et des recruteurs partout en Europe, voire dans le monde, le PSG semble uniquement capable de recycler des joueurs venus de l’autre côté des Alpes. Certes, au dernier mercato, les arrivées de Lucas et Beckham ont changé un tout petit peu la donne, mais pas encore assez pour évacuer le doute.

J’aime infiniment le PSG mais je n’aime définitivement pas Leonardo. Pour moi, n’importe qui (ou presque) ferait aussi bien avec le chéquier des Qatari. Mais j’espère me tromper… Sincèrement…

MIEUX QUE RIEN

angleterrefrance

angleterrefranceUne bonne nouvelle est venue de Twickenham hier après-midi. Le XV de France sait finalement toujours jouer au rugby. Bon, moins bien que les Anglais certes, mais au moins les joueurs de l’Equipe de France ont-ils pratiqué un sport qui s’apparente à celui que l’on associe normalement à un ballon ovale. Après les avoir vu toucher à ce point le fond contre l’Italie et le Pays de Galles, on se rassure comme l’on peut ! Si on peut se moquer de notre pays et son habitude de perdre « avec les honneurs », au moins peut-on admettre que le match d’hier fut une simple défaite, pas une humiliation.

Le chemin reste encore long avant de renouer avec les promesses de l’automne. La supériorité de l’Angleterre fut incontestable et la défaite largement limitée. Le plus inquiétant reste que nos adversaires du jour n’ont pas vraiment eu à forcer leur talent, qui est visiblement lui aussi limité, pour l’emporter. Ils ont pu se contenter d’attendre les fautes françaises avec discipline, patiente et abnégation. On ressort de ce match en ayant l’impression que le XV de France a marqué tous les points, tant les cadeaux distribués à leurs adversaires furent nombreux en deuxième période. Mais les meilleurs ont gagné, il n’y a rien à redire là-dessus.

Si on voit le verre à moitié vide, on retiendra surtout une troisième défaite d’affilée qui commence à nous faire redouter la cuillère de bois. Si on le voit à moitié plein, on peut dire que le XV de France monte en puissance. Mais bon, quand on part de moins que rien…

LA CHUTE DES FAUSSES IDOLES

oscarpistorius

oscarpistoriusLe procès d’Oscar Pistorius fascine toute la planète, d’une manière que l’on peut juger assez malsaine, car ce n’est jamais qu’un fait divers. Mais l’accusé est bien plus qu’un homme. C’est un symbole, une icône porteuse de tant de choses tellement positives que la voir chuter est un spectacle qui inspire à la fois horreur et fascination.

Pourtant, si l’on en croit ce qu’on a pu lire ces derniers jours, il y avait de quoi classer Oscar Pistorus dans les individus de la pire espèce depuis déjà bien longtemps. Son amour des armes à feux, dont il se vantait d’une manière proche de l’aliénation mentale, aurait du nous épargner la surprise face à ce drame affreux. Mais qui en a parlé, alors que tout le monde saluait le fait de voir un invalide courir au milieu des valides ? Le coureur sud-africain était alors un héros, une icône médiatique chargée de soulager la culpabilité du monde. A ce titre, il fallait nous faire croire à tout prix que l’homme était digne des symboles qu’il portait.

Il était alors interdit de critiquer un homme supposé si admirable. Un athlète paralympique est forcément tellement plus respectable et courageux qu’une vulgaire star du foot, le contraire est inimaginable. L’aveuglement dont les médias et le public ont fait preuve est terriblement symptomatique de l’idolâtrie souvent arbitraire de notre époque. Enfin pas si arbitraire que ça, car Oscar Pistorius a cherché par tout les moyens à devenir cette idole. Il a mené de nombreuses campagnes pour s’auto-promouvoir, pour nous expliquer qu’il était victime d’une injustice. Au final, on retiendra surtout qu’il s’est révélé être un meilleur agent marketing qu’un être humain.

Oscar Pistorius n’a pourtant jamais rien eu d’un héros. Certes, il restera un très bon athlète paralympique. Mais sa défaite aux derniers JO et les accusations qu’il a lancé à son vainqueur, qui aurait porté des prothèses trop longues, montrent bien que lui-même n’avait rien à faire dans une course avec des valides, tout simplement parce qu’il faut comparer ce qui est comparable. La moindre variation dans les normes techniques lui aurait fait perdre ou gagner de nombreuses places dans la hiérarchie, totalement indépendamment de la valeur profonde de l’athlète. Oscar Pistorius a vendu du rêve à une foule avide trop heureuse d’y croire, mettant de côté toute objectivité.

Le sport est vecteur de valeur positive et nous souhaitons à tout prix qu’il le reste. C’est pourquoi, on blâme l’argent qui circule dans le sport comme responsable de tous les maux de la Terre, car il faut bien un coupable, une excuse, c’est tellement plus rassurant. Une partie de nous n’a toujours pas renoncé à cette image ridicule du sport amateur et pur. Il faut voir comment on idéalise à l’excès nos handballeurs, qui gagnent pourtant très bien leur vie. On veut faire d’eux les remparts contre l’image déplorable renvoyée par les footballeurs. On veut se prouver que tant qu’ils ne sont pas corrompus, les sportifs restent tous des mecs formidables, pour ne pas dire des saints. Or, entre la mise à sac de plateau télé et les paris contre sa propre équipe, un athlète comme Nikola Karabatic n’est pas le demi-dieu que l’on essaye de nous vendre, mais bien un pauvre type assez méprisable. Bref, un être humain…

La reconnaissance médiatique d’Oscar Pistorius n’a pas été une victoire pour les sportifs handicapés, mais un triomphe du mensonge et de la manipulation médiatique. Même pour une bonne cause, cela ne constitue jamais une bonne nouvelle.

 

LA THESE DE L’ACCIDENT ABANDONNE

francepaysdegalles

francepaysdegallesIl y a une semaine, je concluais mon article concernant la défaite du XV de France face à l’Italie ainsi : Pour une équipe qui visait le Grand Chelem, le XV de France a tout simplement été lamentable aujourd’hui. Espérons qu’après avoir touché le fond, il saura rebondir. A moins qu’il ne puisse creuser encore… A ce moment-là, je n’imaginais pas sérieusement une seule seconde que la dernière option puisse se révéler finalement être une prédiction.

Comment les fringants vainqueurs des Australiens à l’automne ont-ils pu tomber si bas ? Qu’ils se ratent une fois, cela avait quelque chose d’étonnant, mais on pouvait dire que ce sont des choses qui arrivent. La défaite et surtout le niveau de jeu affiché contre le Pays de Galles ne permettent plus de soutenir la thèse de l’accident de parcours. Car la faillite fut une nouvelle fois totale et généralisée. Incapables d’avancer, les Bleus n’avaient aucune chance de marquer le moindre essai.

Rarement on a vu une Equipe de France si impuissante lorsqu’elle avait le ballon en main. Car elle l’a eu, il ne s’agit pas d’une défaite face à adversaire totalement dominateur qui vous prive de munitions. Mais les Français se sont désespérément heurtés à une défense galloise qui n’a jamais été prise à défaut. L’ultime action fut particulièrement révélatrice, voyant les Bleus reculer peu à peu alors qu’ils avaient la balle en main. C’était assez pathétique et totalement inattendu.

Encore une fois, l’ensemble des joueurs, à part Matthieu Bastareaud, a été tellement en-deçà de leur niveau réel qu’il est difficile de tirer la moindre conclusion d’une telle double déroute. Il s’agit de sortir de la spirale négative en injectant du sang neuf. Et ce coup-ci, le XV de France a vraiment besoin d’une grosse transfusion !

ENTRE INNOVATION ET TRADITION

corruptionfootball

corruptionfootballComme certains semblent avoir découvert le dopage dans le cyclisme il y a à peine un mois, voici que l’on découvre la corruption dans le football. Après les révélations sur l’attribution de l’organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, voici les matchs achetés pour favoriser des parieurs. Cela fait beaucoup en moins d’une semaine, mais est-ce vraiment étonnant ? Non, à moins d’être complètement aveugle ou naïf.

L’attribution des grandes compétitions a toujours été sujette à des manœuvres douteuses. La France est bien placée pour le savoir, quand on connaît les détails des échecs successifs de Paris pour obtenir les Jeux Olympiques. On s’est moins vanté par contre de la manière dont on a devancé la Turquie pour l’organisation de l’Euro 2016. Il n’y a eu sans doute pas de corruption, mais quelques intrigues de palais guère reluisantes. On se souvient aussi de la manière dont Atlanta a piqué les Jeux du centenaire à Athènes, ou bien les scandales autour de la victoire de Salt Lake City pour les Jeux d’hiver. Bref, rien de nouveau sous le soleil, argent et manœuvres politiques ont toujours été utilisés pour soutenir ce genre de candidatures. Le tort des Qatari ? Celui d’avoir tellement d’argent que ça ne pouvait pas ne pas se voir… Mais sinon, ils n’ont fait que perpétuer une longue tradition…

Par contre, l’irruption de l’argent des paris dans le football est un phénomène beaucoup plus récent. Et nettement plus condamnable aussi, puisqu’il touche à l’intégrité des compétitions, indépendamment du lieu où elles se déroulent. Par contre, la corruption et les matchs truqués ne représentent pas une innovation. Simplement, elles se déroulaient à l’intérieur du monde du football, avec des présidents prêts à tout pour faire gagner leur club. Désormais, ce sont des éléments extérieurs qui viennent acheter des victoires. Ceci est beaucoup plus inquiétant, car nettement plus incontrôlable. Mais la lutte contre ce phénomène s’organise. Espérons que les révélations récentes marquent avant tout la fin d’une certaine impunité.

La tricherie en sport a toujours existé et existera toujours. Mais si on peut comprendre que le désir de vaincre pousse certains à s’écarter du droit chemin, il est totalement insupportable de voir des forces qui se moquent du nom du vainqueur mais cherchent juste à maximiser leur gain venir troubler la noble incertitude du sport.

EN DESSOUS DE TOUT

italiefrance

italiefranceOn se demandait quel XV de France nous allions retrouver pour ce Tournoi des 6 Nations 2013. L’équipe poussive et hésitante du Tournoi 2012 ou celle fringante des tests matchs d’automne ? La proximité dans le temps nous permettait d’espérer la seconde, mais ce fut la première qui nous a été offerte. La première, mais en pire, tant le niveau affiché par l’Equipe de France cette après-midi à Rome fut déplorable.

Qu’il y-a-t-il à sauver ce la prestation du jour ? Rien, strictement rien. La France ne fut supérieure à l’Italie dans aucun compartiment du jeu, bien au contraire. La première mi-temps pouvait donner à penser que la Squadra Azura finirait par céder physiquement en fin de match. Ce ne fut absolument pas le cas. L’impact physique, tout autant que la détermination n’était pas du côté du XV de France et si nos trois-quarts vont vite, commettre autant de fautes de mains, être incapable de réceptionner une chandelle à la lutte annihilent totalement cet avantage.

Que peut faire Philippe Saint-André face à un tel désastre ? Pas grand chose, tant il fut massif. On peut pointer quelques défaillances individuelles, mais c’est toute l’équipe qui a sombre car personne côté français ne s’est montré digne de son rang. On peut évidemment s’attendre à des changements pour le prochain match, mais il est difficile aujourd’hui de faire des pronostics sur ceux qui en feront les frais.

Pour une équipe qui visait le Grand Chelem, le XV de France a tout simplement été lamentable aujourd’hui. Espérons qu’après avoir touché le fond, il saura rebondir. A moins qu’il ne puisse creuser encore…

WELCOME IN THE TEAM, DAVID !

davidbeckham

davidbeckhamIl y a un an, j’étais circonspect, mais je ne peux nier que j’étais aussi assez excité à l’idée de voir David Beckham revêtir le maillot du PSG. Il s’agit quand même d’un des joueurs les plus mythiques de l’histoire du football, bien au-delà de sa simple valeur purement sportive. Une telle star dans le championnat de France, voilà quelque chose qu’on avait pas vu depuis jamais. Finalement, il n’est pas venu, ça a fait rire tout le monde et les supporters s’en sont remis.

Un an plus tard, les choses ont changé. Le PSG a changé, grandi, pris une autre dimension. L’effectif s’est étoffé et possède une arme absolue nommée Zlatan Ibrahimovic. La démonstration hier soir à Toulouse a montré que l’équipe est encore parfois inconstante, mais son jeu atteint quelques sommets rarement vu dans l’Hexagone. La machine à gagner se met doucement en place et si Lyon fait encore de la résistance, la domination écrasante est pour demain. Et pour après-demain, on pense à l’Europe…

Alors la venu de David Beckham apparaît aujourd’hui définitivement uniquement comme une opération marketing. J’ai du respect pour la légende et accueillir un tel joueur est un honneur pour un club, même si l’honneur est cher payé. Mais il ne répond à aucun besoin sportif, surtout après la très bonne prestation de Lucas hier soir, qui pourrait être bien la future star annoncée, reléguant Jérémy Menez sur le banc.

Ancelotti va donc être obligé d’accorder un peu de temps de jeu à l’Anglais, simplement pour justifier l’opération. Certes, le buzz sera là, des maillots seront vendus, apportant au club de la capitale plus de moyens pour demain. Oui, voir David Beckham avec le maillot du PSG ressemble un peu à rêve de gosse. Mais revoir le club parisien champion de France l’est encore plus. Or, je doute fort que la venue du Spiceboy contribue beaucoup à la réussite de cet objectif.

Mais le football est irrationnel. Aimer passionnément le football est irrationnel ! Alors oui, j’avoue, quand même, au fond de moi, au-delà du discours raisonnable de circonstance, David Bekcham au PSG, ça le fait !