UN ECLAIR DANS LE BROUILLARD

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equipedefrancebasketDepuis, quelques jours, le clan français a bien des raisons de faire grise mine, après une première semaine euphorique. On voulait croire au miracle, mais objectivement, on savait que Christophe Lemaître ne pourrait jouer ses chances pour une médaille sur 200m. Le tirage au sort lui a été deux fois incroyablement défavorable, tout d’abord en le plaçant dans la demi-finale la plus plus relevée, et de loin, puis en le plaçant au couloir le plus intérieur. Mais le hasard est parfois cruel. Vu ses problèmes de virage depuis le début de la compétition, cela ne pouvait être que rédhibitoire. On voulait y croire tout de même, mais ce genre de handicap est insurmontable à ce niveau-là.

Un proverbe anglais dit que celui qui se fait avoir une fois est une victime, celui qui se fait avoir deux fois est coupable. L’Equipe de France de football féminine nous avait tiré des larmes après leur cruelle défaite face au Japon. Mais renouveler ce scénario face à un Canada totalement largué en deuxième mi-temps ne laisse plus de place à la compassion. Tirer plus de 50 fois au but en deux matchs pour un seul but marqué n’est pas du malchance, c’est de la maladresse, pour ne pas dire de l’incompétence. Le football n’est pas un jeu qui consiste à se créer des occasions, mais à marquer des buts. Et dans ce domaine, les filles de Bruno Bini ont tout simplement échoué dans les grandes largeurs. Elles sont donc à leur place et ne peuvent certainement pas crier à l’injustice.

Heureusement, un éclair est venu percer le brouillard. Je n’oublie pas Marlène Harnois et sa belle médaille de bronze en taekwendo, mais je veux avant tout parler de cette formidable Equipe de France de basket. Les filles, contrairement aux garçons, n’ont pas le bras qui tremblent au moment décisif et humilier ainsi les Russes deux fois dans le même tournoi n’est pas un exploit mais la preuve d’une incontestable supériorité. Et que dire de la performance de Céline Dumerc qui peut être décrite par tous les superlatifs possibles, même les plus déraisonnables. Le basket féminin est le sport collectif français, derrière le handball masculin bien sûr, qui a les meilleurs résultats depuis vingt ans, sans que cela n’émeuve guère les médias. Espérons que cette médaille d’argent (oui j’aimerais croire à l’or, mais bon…) réussisse là où celle des garçons en 2000 n’avait pas réussi à créer la moindre dynamique.

Elles le méritent ! Bravo mesdames ! Bravo championnes !

LE RETOUR DE LA FRANCE ETERNELLE

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espagnefranceEn cette journée sans médaille pour le clan tricolore, il est temps de faire un peu de mauvais esprit. Car si le judo et la natation nous avaient fait espérer une moisson historique, il semble de plus en plus probable que le décompte des médailles sera au final en deçà des objectifs. Il est vrai que depuis Barcelone, on a toujours été gâté et on a un peu l’impression que notre pays peut toujours faire mieux, alors que la concurrence s’intensifie.

Depuis deux jours, les Français sont victimes de deux fléaux qui les ont toujours privés de titres qui leur tendaient les bras. Déjà cette saloperie de pression, qui visiblement s’exerce toujours plus fortement sur nous que sur les autres. Mais heureusement, nos champions ont souvent la grande excuse d’être jeune et de manquer d’expérience. On s’est extasié sur la médaille d’argent de Bryan Coquard en cyclisme sur piste acquise à seulement 20 ans… Quelle précocité ! Incroyable ! Formidable ! Sauf que le Hollandais, champion olympique, a exactement le même âge…

Aujourd’hui, le sommet a été atteint lorsque l’on a pu entendre que les Français avaient flanché sur la fin face aux Espagnols en basket, par faute d’un manque d’expérience. Sauf qu’on parle de sportifs quasi-trentenaires, qui jouent tous dans le meilleur championnat du monde et qui ont été champion d’Europe junior il y a dix ans. S’ils ne savent pas aborder un grand rendez-vous maintenant quand le sauront-ils ? S’ils ont objectivement livré un match remarquable, ils ont tout simplement flanché mentalement et le mental fait pleinement partie des qualités requises pour un compétiteur, surtout dans un sport d’adresse comme le basket. C’est exactement ce qui a frappé notre brave pagayeur ce matin ou nos cavaliers cette après-midi.

Mais les Français ont aussi été encore une fois victimes d’injustices, pour ne pas dire de vol. Depuis le France-Allemagne de Séville en 1982, une malédiction semble nous poursuivre. J’ai beau essayé de prendre du recul, tenté de regarder les choses objectivement, je n’arrive pas à me défaire de l’impression qu’on se fait beaucoup plus avoir que l’inverse. Allez, on va dire que nos basketteuses ont bénéficié d’une décision arbitrale très litigieuse à une minute de la fin, mais rien ne dit qu’elles n’auraient pas gagné sans cela. Mais le compte n’y est pas.

Quand une dizaine de joueuses de badminton font exprès de perdre leur match, on les exclut des Jeux Olympiques. Pas de chance, nous ne brillons pas spécialement dans cette discipline. Par contre, quand l’Equipe d’Espagne de basket le fait à notre détriment, il ne se passe que dalle. Quand un pistard anglais admet avoir triché, ce qui a peut-être privé les France d’une médaille d’or, rien ne se passe. Vive le fair-play britannique ! Quand à l’arbitrage de boxe, c’est toujours la même histoire.

Mais dans des Jeux Olympiques qu’on nous a volés, comment en aurait-il pu être autrement ? Le lobbying n’a jamais été notre fort, mais la défaite honorable oui ! On pourra peut-être nous rétorquer que l’on paye encore la main de Thierry Henry, mais je crois qu’avec notre Equipe de France de football en bois, on l’a déjà payée au centuple…

Mauvais perdant, moi ? Je ne vois pas ce qui peut vous faire dire ça !

DES LARMES AUX RIRES

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francerepubliquetchequeLes journées se suivent et se ressemblent à Londres. Une nouvelle fois, une équipe de France nous a donné des raisons de pleurer. L’élimination des handballeuses en quart de finale contre le Monténégro, après avoir mené toute la second période a un goût amer. Après qu’elles aient terminé première de leur groupe en battant deux favorites (Norvège et Coréé du Sud), on s’était mis à rêver d’un titre pour les filles d’Olivier Krumbholz. Elles n’auront même pas de médaille.

Si la défaite des footballeuses nous ont laissé un sentiment d’injustice, celle des handballeuses est dure à encaisseur mais la défaite est méritée. Certes, la gardienne adversaire a sorti un dernier quart d’heure sorti de nul part, mais autant d’échec est aussi forcément le signe d’une grande fébrilité. Les Françaises avaient les moyens de l’emporter, mais elles sont cédées sous le poids de l’évènement. On peut tout de même les féliciter pour la qualité de leur tournoi, mais avouons-le, on leur en veut un peu !

Mais deux heures plus tard, tout était oublié grâce à cette merveilleuse Equipe de France de basket et sa formidable capitaine Céline Dumerc, qui a une nouvelle fois marché sur l’eau pour nous proposer un improbable renversement de situation ! Mais comment ont-elles pu connaître une telle absence de quatre minutes en début de seconde mi-temps ? A début du dernier quart-temps, tout semblait encore perdu avant une remontée fantastique, un scénario que seul le basket peut nous proposer ! Cette fois, les larmes étaient chez l’adversaire (victime d’une erreur d’arbitrage à une minute de la fin, admettons-le) et c’est tant mieux !

Rendez-vous en demi-finale pour de nouveaux moments d’émotion !

A PLEURER

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francejaponJusqu’à présent, nous avions eu beaucoup de raisons de sourire lors de ces Jeux Olympiques. Les exploits à répétition des nageurs et nageuses français resteront longtemps gravés dans nos mémoires. Mais les grands moments d’émotion sont parfois aussi des déceptions. La défaite de l’Equipe de France féminine de football en demi-finale du tournoi olympique en fait partie et laisse des regrets amers, même si la médaille de bronze reste à portée.

C’est la vie, le sport, le football… On peut répéter à l’infini tous les lieux communs du monde, cela n’effacera pas ce sentiment d’injustice. Bien sûr, les Japonaises n’ont rien volé et la chance fait partie du jeu, surtout en football. Les seules responsables de cette défaite sont bien sûr les joueuses françaises, victimes de défaillances individuelles. Le scénario est cruel, avec ce pénalty raté à quelques minutes de la fin, mais il a été écrit par les Bleues elles-mêmes. Mais on peut aussi retenir leur domination quasi absolue, le nombre incroyable d’occasions crées et leur combativité admirable. Dans un pays aussi en mal d’amour pour une équipe nationale de football, on a surtout envie dire à ces jeunes femmes qu’on les aime, qu’on les admire et qu’on ne leur en veut pas !

Ce sont elles les plus déçues ce soir. Mais les larmes qui ont pu couler chez les supporters sont de celles qui forgent les histoires d’amour entre une équipe et tout un peuple. On va donc les sécher rapidement pour être de nouveau derrière elles pour décrocher une médaille de bronze qui serait mieux qu’une consolation.

LA FOUDRE FRAPPE TOUJOURS DEUX FOIS

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100mOn avait des doutes… On n’en a plus ! Usain Bolt est le meilleur sprinteur du monde et sans doute désormais de l’histoire. Deuxième athlète après Carl Lewis a conservé son titre olympique du 100m, il a ajouté la manière à l’art. Il n’y a pas eu photo dans un chrono qu’on ne le voyait pas rééditer cette saison. Mais le génie est là, il est grand, il est absolu ! Il vient d’écrire une nouvelle page de la légende du sprint, de athlétisme, de l’olympisme et du sport en général. Une telle constance à un niveau si élevé pourrait banaliser l’exploit, mais la soirée d’aujourd’hui nous a montré qu’on en est heureusement encore loin !

Mais la plus belle image du jour reste un vainqueur et un dauphin dans les bras l’un de l’autre. Ezechiel Kemboi porté en triomphe par Mahiedine Mekhissi-Benabbad, voilà un beau moment d’amitié sincère et spontanée qui démontre qu’on peut être rivaux et entretenir des liens les plus cordiaux qui soient. C’est aussi une belle récompense pour un des athlètes français les plus injustement sous-médiatisés. Une deuxième médaille d’argent olympique qui lui offre déjà un des plus beau palmarès de l’histoire du sport français. Une telle régularité depuis 4 ans ne peut que provenir d’un incroyablement talent et ne doit certainement rien au hasard.

UN TITAN BON SANG !

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teddyrinerEn 2009, j’écrivais : « D’un côté, Teddy Riner, 20 ans qui vient de conquérir le plus tranquillement du monde son troisième titre de champion du monde de judo. Tellement tranquillement qu’on est déjà en train de s’interroger pour lui sur les prochains challenges qui pourraient le motiver. Certes, d’ici 2012, on est tranquille, Teddy Riner restera sur les tatamis pour conquérir l’or olympique, après son « échec » tout relatif de Pékin. Evidemment, rien ne dit que l’année prochaine un champion de même envergure que lui ne surgira pas pour le mettre en difficulté. En attendant, à un âge où bien des sportifs sont encore affublés du titre d’espoir, Teddy Riner aura été ce que tout sportif aspire à être. Le meilleur, sûr de sa force et dominateur ! »

Le champion de son envergure n’est pas venu et on se demande désormais si cela est seulement envisageable. Sa médaille d’or a été acquise avec une incroyable facilité. Ses adversaires n’ont même pas vraiment essayé, se contentant d’éviter un ippon trop rapide. Comme si se tenir sur le tatami avec lui était déjà un honneur. Un sport de combat se gagne aussi forcément dans le respect qu’on impose à ses adversaires. Teddy Riner est un tel champion, un géant, un titan que ses combats sont déjà presque gagné d’avance ! A 23 ans, si l’envie est encore là, il est peut-être parti pour se forger un palmarès hors du commun. Et quand on pense qu’il a un peu bêtement perdu l’or à Pékin…

florentmanaudouPapa et maman Manaudou peuvent être fiers de leur progéniture. Ils ont peut-être été attristés de certains commentaires un peu idiots sur les performances de Laure dans ces Jeux. Mais ce soir, tout cela est effacé par ce titre aussi beau qu’inattendu. Une nouvelle belle histoire improbable, même si la génétique a forcément joué un rôle. Cela vient au bout d’une incroyable semaine pour la natation française. La dynamique d’équipe pousse chacun et donne la confiance qui permet de se dépasser. Mais sans talent, tout cela ne servirait pas à grand chose. Et celui de Florent Manaudou est immense à un âge où une carrière ne fait que commencer.

Un mot enfin pour saluer le carton plein des sports collectifs, en particulier féminin ! En se qualifiant pour les demi-finales, les footballeuses confirmant ainsi que leur Coupe du Monde n’était pas un accident et qu’elles font bien partie des 4 meilleures équipes du monde.

LA LEGENDE PAR LA GRANDE PORTE

michaelphelps

michaelphelpsIl était venu pour entrer définitivement dans la légende olympique. Dans l’absolu, il y était arrivé, devenant l’athlète ayant remporté le plus de médailles dans l’histoire. Mais la manière n’y était pas. Il manquait un titre en individuel pour que Michael Phelps ne nous laisse pas sur une impression mitigée. Les premières courses l’ont clairement montré sur le déclin laissant à Yannick Agniel et Ryan Lochte le titre de roi de ces Jeux en natation. Mais un tel champion ne pouvait finir ainsi ! En remportant le titre du 200m 4 nages, il a rappelé au monde entier qui il était !

Cependant… oui car quand il s’agit de Michael Phelps, j’ai quand même une grosse réserve à formuler, qui est à mon sens totalement passée sous silence. Il existe une énorme différence entre lui et Mark Spitz, qui était précédemment considéré comme le plus grand nageur de l’histoire. En effet, ce dernier a remporté le titre phare, à savoir le 100m nage libre. Michael Phelps ne s’y est jamais frotté. Cela lui aurait demandé sûrement un travail trop spécifique, qui l’aurait éloigné de ses objectifs. Je regrette vraiment qu’il ait préféré le quantité à la qualité, dominant outrageusement des épreuve qui, avouons-le, n’intéresse pas grand monde. Or, à l’occasion de certains relais, il a prouvé que le potentiel était là. Faire du 100m son ultime défi aurait été pour moi la marque d’un vrai champion…

Michael Phelps se moque évidemment bien de mes réserves. Il a 20 médailles olympiques, 15 titres… Moi aucune… Alors des fois, je me dis que je ferais mieux de me taire…

VALEURS SURES

luciedecosse

luciedecosseA chaque édition des Jeux Olympiques, la France sait qu’elle peut s’appuyer sur deux sport qui fournissent toujours un contingent de médailles important pour notre pays. L’escrime et le judo ont toujours fait partie de nos points fort et ces olympiades le confirme… ou pas. La médaille d’or de Lucie Décosse se situe donc dans cette tradition. La déroute de nos escrimeurs beaucoup moins.

Le couronnement de Lucie Décosse est celui d’une immense championne. Un énorme palmarès : 3 fois championne du monde, 4 fois championne d’Europe, elle avait remporté l’argent à Pékin. Elle semblait donc promise à ce titre suprême. La maîtrise avec laquelle elle a remporté tous ces combats, toujours dominatrices, démontre incontestablement qu’elle était la plus forte et ne pouvais que l’emporter. Une grande favorite au rendez-vous, ce n’est pas forcément ce qu’on voit le plus dans ces JO surprenants. Si Teddy Riner écrase un peu la discipline médiatiquement, Lucie Décosse mérite également largement un vrai statut de star.

L’escrime est de loin la discipline qui a remporté le plus de médailles à la France dans l’histoire de l’olympisme. Plus d’une centaine. Mais on est cette fois bien parti pour un zéro pointé. Certes, on s’attendait à des JO difficiles puisque les résultats ont rarement été brillants depuis quatre ans, mais certainement pas à un tel fiasco. La faute à une génération moins brillante que le précédente (on peut difficilement incriminé les maîtres d’arme), mais aussi à une internationalisation de la discipline. On voit désormais sur les podiums des athlètes venus ailleurs que l’éternel quatuor France-Hongrie-Italie-Russie. Et c’est tant mieux, même si c’est à nos dépends !

VIE ETERNELLE

tonyestanguet

tonyestanguetIl ne faut jamais envoyer un champion à la retraite trop tôt. Voilà encore un lieu commun ! Mais ce qu’il y a de bien avec les lieux communs, c’est qu’il se vérifie quand même souvent. Il y a quatre ans, les JO de Pékin avait ressemblé à une tournée d’adieu pour Tony Estanguet. Porte drapeau, il avait été éliminé en demi-finale et on se disait alors que tout cela avait un goût de tour d’honneur pour le double champion olympique.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on s’était bel et bien trompé. En remportant un troisième titre olympique sur trois olympiades différentes, il est entré dans l’histoire du sport français et signé un exploit rare. Surtout que sa discipline est à la fois technique et physique et ne laisse aucune place à l’erreur. Une porte de ratée et on abandonne toute chance de médaille. La maîtrise avec laquelle il a dominé cette finale fut tout réellement sidérante, donnant l’impression que Tony Estanguet dominait les flots. Loin du sport spectacle, en toute humilité, il est tout simplement le champion ultime, celui auquel la victoire semble s’offrir de manière inexorable.

Les grands champions ne meurent jamais ! En voilà un nouveau lieu commun ! Mais il ressemble aujourd’hui un peu plus à une vérité historique.

LE POISSON VOLANT

yannickagnel

yannickagnelSeule la victoire est belle, qu’importe la manière. De ce soir, on retiendra surtout la médaille d’or sur 200m nage libre de Yannick Agnel. Qu’il ait gagné avec près de deux secondes d’avance restera une simple anecdote. Mais après sa remontée fantastique lors du dernier relais du 4x100m, le nageur a réalisé une performance incroyable et s’ouvre des perspectives qui donnent déjà l’eau à la bouche. Car le voilà grand favori de la distance reine, le 100m. S’il remportait une troisième médaille d’or, jeudi soir, il deviendrait en l’espace de quelques jours un de plus grands sportifs de l’histoire de notre pays.

La natation a longtemps apporté à notre pays une longue litanie de déceptions. Les trois médailles de bronze de Barcelone étaient alors considérés comme une performance historique. Puis vint le 0 pointé à Atlanta qui décida le DTN à prendre les mesures drastiques pour faire progresser la natation française. Roxana Maracineanu, puis Laure Manaudou et enfin Alain Bernard ont entraîné dans leur sillage toutes une génération qui est en train de déferler sur la natation mondiale.

Yannick Agnel a le potentiel pour devenir une immense star. Car en plus d’avoir écrasé la finale du 200m, il faut quand même rappeler qu’il était le plus jeune participant de la finale. Il pourrait connaître le parcours que Laure Manaudou n’a finalement pas connu, ne s’étant jamais remise de sa rupture avec Philippe Lucas alors qu’elle était au sommet. On peut désormais espérer le voir devenir une star mondiale, marquant durablement l’histoire d’un de deux sports olympiques phare, statut acquis par la seule Marie-Jo Pérec.

Le nageur niçois ne sera sûrement jamais Mark Spitz ou Michael Phelps. Mais il a les moyens de devenir l’égal d’un Alexandre Popov ou d’un Peter Van Den Hoogenband. Bref, une légende… Celle de Yannick Agnel reste encore largement à écrire. Mais les premiers chapitres sont prometteurs !