
Notre ministre de l’Intérieur bien-aimé, j’ai nommé Brice Hortefeux vient de se faire condamné par un tribunal pour injure raciale. Il ne s’agit plus là d’une polémique sur une interprétation des propos tenus, mais sur une décision de justice. Le ministre en charge de la police et de la sécurité intérieure condamné pour racisme ne provoque qu’une vague indignation de la gauche (sauf Julien Dray, qui franchement, ferait mieux d’astiquer ses montres au lieu de l’ouvrir).
Mais comprenez-vous, l’Auvergnat n’est pas raciste, c’était de l’humour. Quand un sportif justifie son contrôle antidopage positif en racontant qu’il cherchait juste à agrandir son pénis, il est quand même suspendu. Quand vous avez les meilleures raisons du monde de vous garer en double file, ça ne vous dispense pas de payer votre PV. En politique, ça ne marche pas comme ça. Enfin en France ! Il faudrait dire aux ministres britanniques qui ont sauté pour de vagues histoires de notes de frais de venir exercer dans notre beau pays, il n’aurait plus à s’inquiéter de grand chose.
Bon ok, on touche là presque à l’anecdotique. Mais c’est bien révélateur d’un vrai malaise qui prend des proportions ahurissantes quand on pense à l’affaire des rétrocommissions qui a connu son épilogue avec un attentat ayant fait 11 morts. Un rapport de la police luxembourgeoise met clairement et sans équivoque en cause notre Président préféré, Nicolas Sarkozy. Résultat, pas un seul mot aux deux principaux journaux télévisés, aucune une d’un grand quotidien national. On croit rêver !!!! C’est tout simplement affligeant, pour ne pas dire inquiétant. Et franchement, l’argument du pouvoir qui contrôle les médias, je n’y crois même plus, c’est trop gros pour être vrai. On vit encore dans un pays libre, personne ne sera fusillé pour en avoir parlé et surtout avoir mené un travail d’investigation.
Investigation, voilà bien un mot que la presse française ignore totalement. C’est pathétique et écœurant. Aux Etats-Unis, deux journalistes ont révélé l’affaire du Watergate et fait tomber un Président. En France, on n’est pas même pas capable de commenter les rapports de police. Mais le pire, c’est que l’opinion publique ne bouge pas non plus. Mais ça ne les empêchera pas de crier « tous pourris » à la prochaine occasion, le jour où ils trouveront qu’ils payent trop d’impôts par exemple.
La France est un drôle de pays. Mais là j’avoue qu’il ne me fait que moyennement rire.

En France, il y’a trois grands persécutés du porte-monnaie. Evidemment, au premier rang, siège le contribuable. Comme on dit, dans la vie, il y’a deux sortes de gens, ceux qui ont des problèmes d’argent et ceux qui ont des problèmes d’impôts. Les personnes faisant partie de la seconde catégorie n’ont évidemment aucunement conscience de leur chance par rapport à la première. Mais bon, ce n’est pas d’eux dont je vais parler aujourd’hui.
On va dire que je me répète un peu avec ce billet, mais que voulez-vous, l’autre jour j’ai encore bondi de mon canapé en lisant quelque chose que j’ai trouvé particulièrement consternant. Dans un article concernant les récentes élections législatives en Grande-Bretagne, une femme expliquait pourquoi elle avait voté de manière à ce que le Parlement n’ai pas de majorité. Elle disait en substance qu’elle a avait fait cela pour que les hommes politiques de son pays grandissent et apprennent à travailler ensemble… En gros, je souhaite que les citoyens n’expriment aucune préférence et qu’on laisse les parlementaires se débrouiller entre eux.


Dans la série des mot-valises qui ne veulent rien dire du tout à force d’être employés à tort et à travers, voici venu le temps de la rigueur. Le mot est sur toutes les lèvres, au bout de toutes les plumes, comme cela se produit périodiquement depuis la fin du gouvernement Mauroy en 1984.
La marée noire qui s’annonce aux Etats-Unis nous rappelle que, si ces derniers mois ont été marqués par de nombreuses catastrophes naturelles, l’homme est lui-aussi capable de provoquer des catastrophes. Face à cela, deux attitudes aussi condamnables l’une que l’autre.
Les deux grandes guerres mondiales qui ont déchiré l’humanité au cours du XXème siècle a fait prendre conscience à l’humanité de la nécessité d’une gouvernance mondiale. La Société des Nations, puis l’Organisation des Nations Unies, le Fond Monétaire International, l’Organisation Mondiale du Commerce sont nés de cette volonté de prendre des décisions en commun à la plus grande échelle qui soit. L’Europe a même été plus loin avec la construction de l’Union Européenne, une démarche d’intégration volontaire entre différents Etats souverains, ce qui constitue une première dans l’histoire de l’humanité.
Le débat à propos des caméras de sécurité fait rage. Brice Hortefeux veut en mettre partout, Bertrand Delanoë aime bien en semer à tous les coins de rues de Paris. Un peu plus la classe politique se prendrait pour Stanley Kubrick. Alors pour ou contre ?
J’aurais bien fait un article sur les rumeurs tournant autour du couple présidentiel et leur gestion par l’Elysée. Mais finalement, j’ai décidé de m’en tamponner le coquillard, ce qui est la seule chose intelligente à faire, et vous raconter plutôt une histoire de Toto :
Logiquement, un jury chargé de départager des candidats est censé être composé de personnes plus compétentes et expérimentés que ceux qu’il est chargé de juger. Ainsi, il peut rendre un verdict juste et objectif, ne laissant pas de place au hasard ou au pifomètre. Accepter de figurer dans un tel jury, c’est prendre la responsabilité de faire un choix et de l’assumer. C’est aussi assumer une part de responsabilité face un échec éventuel du candidat retenu. Et si les choix qu’il fait se relèvent systématiquement décevants, il semble indispensable que le jury se remette en question et révise ses critères de choix.
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