
Pour ne prendre aucun risque, DC Comics a cette fois misé sur une valeur sûre derrière la caméra. James Gunn nous avait séduit avec sa vision des Gardiens de la Galaxie. Celle qu’il nous propose pour The Suicide Squad reprend les mêmes ingrédients, avec notamment une bande-originale particulièrement séduisante. On y retrouve aussi le même humour décalé réjouissant et la maîtrise dans les scènes d’action. Tout cela aboutit à un joli moment de divertissement ne laissant aucune place à l’ennui. Mais tout cela s’insère dans un scénario qui va droit au but, mais offre quelques idées originales et inattendues. Cela se fait sans doute au détriment de l’épaisseur des personnages et ne fait pas totalement oublier un certain nombre de clichés.
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Le cinéma iranien reste étonnamment dynamique quand on connaît la situation du pays à tous points de vue. Peut-être que cette dernière pousse justement les cinéastes locaux à s’emparer d’un des rares territoires d’expression. Ils parviennent toujours à dresser un panorama de la société et du pays, de façon assez neutre, mais avec assez de réalisme et de subtilité pour laisser le spectateur formuler ses propres critiques. La Loi de Téhéran se situe pleinement dans cette logique. Un film qui ressemble à première vue à un polar assez classique, mais qui se révèle être au final bien plus que cela.
Je garde un très mauvais souvenir de la dernière fois que j’ai été voir un film tiré d’une série dont je ne connaissais rien… ou pas grand chose. C’est d’ailleurs sans doute un pas grand chose qui fait toute la différence. En effet, je ne savais strictement rien de Dowton Abbey avant d’aller voir le long métrage et je ne lui ai effectivement trouvé aucun intérêt. La magie des réseaux sociaux a fait que la situation était fort différente avec Kaamelott : 1er volet. Même sans avoir jamais vu formellement un seul épisode, j’étais un minimum familier avec cet univers, ses personnages et son humour. C’est sans doute pour cela que je suis parvenu à apprécier pleinement ce film.
La prison de Guantanamo représente un trou noir de la justice et du droit. Il y reste un peu moins de quarante détenus, toujours sans aucun cadre juridique. Entre temps des procès ont fini par avoir lieu et tous ne se sont pas déroulés comme l’espérait l’administration des Etats-Unis. Un des cas les plus emblématiques est celui du Mauritanien Mohamedou Ould Slahi, qui a tiré de cette expérience un livre traduit dans de nombreuses langues. Un témoignage poignant, édifiant et très instructif. Le voici adapté à l’écran avec Désigné Coupable de l’Ecossais Kevin McDonald, avec Tahar Rahim dans le rôle principal.
Vraiment rien ne garantissait que je puisse apprécier Bergman Island. Déjà parce que la bande-annonce ne faisait pas spécialement envie. Mais aussi parce que ma précédente expérience avec le cinéma de Mia Hansen-Løve ne m’avait pas spécialement convaincu. J’étais d’autant plus échaudé que le film tourne beaucoup autour de la figure d’Ingar Bergman, dont la l’œuvre la plus connue, Cris et Chuchotements (et la seule que j’ai vue, j’avoue) est pour moi un film absolument ridicule. Mais j’ai surmonté mes réserves de départ et je ne le regrette pas.
Il est rare qu’un film récompensé par une Palme d’Or fasse totalement l’unanimité. Cela tient à la nature des longs métrages sacrés, qui se distinguent le plus souvent par une forte originalité, voire un caractère hors normes. Titane n’échappera pas à la règle. Tout le monde s’accordera à dire que l’on ne voit pas des films comme celui-ci tous les jours et sur tous les écrans. Le reste prêtera forcément à des débats où les opinions seront partagés, voire totalement contraires. En effet, certains trouveront le spectacle fascinant, d’autres le trouveront absolument insupportable. En tout cas, il y a peu de chance qu’il laisse quiconque indifférent.
Le prétention est un travers très dommageable pour un artiste. Connaître sa valeur est important, se croire plus talentueux que ce qu’on est réellement représente un vilain défaut. D’après certains critiques, Leos Carax est un véritable génie. Ils avaient chanté les louanges d’Holy Motors son précédent film. De mon côté, j’avais trouvé le film incroyablement ridicule et mauvais. Je ne formulerai pas un jugement aussi dur sur Annette, qui vient de recevoir le prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes. Par contre, je ne déborderai toujours pas d’enthousiasme pour un long métrage signé par un réalisateur d’un immense talent, mais persuadé à tort d’être un pur génie.
Les couvents et les monastères constituent des décors particulièrement propices pour des histoires de toute sorte. Nimbés de mystère et de spiritualité, ils peuvent être l’objet de nombreux fantasmes, liés à l’ignorance par ceux qui vivent en dehors de ce qui se passe réellement à l’intérieur. De nombreux auteurs s’en sont emparés et y donner vie à leur récit. Paul Verhoeven se prête au jeu à son tour et quand on connaît la réputation sulfureuse du Néerlandais, on pouvait s’attendre à un film ne passant pas inaperçu. Benedetta nous fait découvrir, de manière plus ou moins romancé, la vie de Benedetta Carlini qui a vécu en Toscane au début du XVIIème siècle.
Les super-héros Marvel possèdent de nombreux pouvoirs fort différents les uns des autres. Ceux qui ont l’habitude de lire les comics savent qu’ils en ont cependant tous un en commun… Une capacité à ne jamais mourir définitivement. De grands héros sont tombés, ce qui était alors présenté comme un grand événement. Mais les auteurs se débrouillent toujours à terme pour trouver un moyen de les faire revenir à la vie. Voir arriver sur les écrans un film sur Black Widow, qui a pourtant perdu la vie dans Avengers Endgame, n’a donc rien d’étonnant. Certes, pas de résurrection ici, juste un flash-back, mais on y sent la même volonté de ne pas priver les fans d’une héroïne qu’ils apprécient tout particulièrement. Enfin pas sûr qu’ils apprécient tout autant ce film assez médiocre.
Nicolas Sarkozy est un bon personnage pour un film. La Conquête l’avait déjà prouvé en 2011. Quand est-il de François Hollande ? Voilà une bonne question que je n’aurais jamais eu l’occasion de me poser si Anne Fontaine n’avait pas eu l’idée de nous offrir Présidents. Certes, cette comédie politique nous propose des personnages très proches de nos deux précédents personnages, sans être tout à fait eux. D’ailleurs ce pas tout à fait résume assez bien les limites du film, par ailleurs très sympathique et plein de bonnes idées.
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