
La présence de 6 clubs sur 8 venus de la péninsule ibérique en demi-finale des deux Coupe d’Europe pour la deuxième année consécutive devait constituer une preuve de la nouvelle domination sans partage du foot latin. Mais c’était oublier les valeurs de courage et d’abnégation du football anglo-saxon. C’était également oublier que si on voudrait que les qualités techniques soient une garantie absolue de victoire, la vérité reste que les qualités physiques et l’organisation tactique jouent elles-aussi un rôle primordial.
Cependant, il faut aussi juger la situation honnêtement. Car si le Bayern aurait du l’emporter bien avant les tirs aux buts, la qualification de Chelsea tient plus du miracle qu’autre chose. Il n’est pas question ici de leur dénier tout mérite, mais ils ont tout de même bénéficié d’un enchaînement de circonstances favorables tout à fait improbable. Pas sûr que le scénario puisse se répéter une nouvelle fois face à une équipe allemande plus que jamais favorite, puisqu’elle jouera à domicile. Et si on organisait un véritable championnat européen, ne doutons pas que les deux clubs espagnols le dominerait très certainement largement.
La Ligue des Champions, et les Coupes d’Europe en général, ont ceci de magique qu’elles permettent à des équipes au style très différent de s’affronter. Et même si la mondialisation du football a nettement lissé les choses, on continue tout de même, pour ne plus grand bonheur, à assister à de magnifiques chocs des cultures.

Voici deux ans que la planète football se passionne pour les chocs entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Il faut dire que se sont sûrement les deux meilleures équipes actuellement en Europe. Mais c’était surtout l’occasion de voir le bien triompher du mal. Le romantisme l’emporter sur le cynisme. Le gars simple et sympa sur la star gominée et antipathique. L’entraîneur élégant sur le mauvais perdant. Mais ce soir, la victoire a changé de camp. Le Real Madrid a triomphé et va être sacré champion d’Espagne.
Hier soir, se tenait un événement phare pour le football français, la finale de la Coupe de la Ligue. Une compétition qui, rappelons-le, n’est ouverte qu’aux clubs professionnels, qu’à la crème, qu’à l’élite. En plus, l’affiche était plutôt prometteuse entre deux 8ème de finaliste de la Ligue des Champions. Bref, presque une finale européenne. Malheureusement, les étoiles sont restées sur le drapeau…
Le sport en général, et le football en particulier, génère ses légendes, ses mythes, ses évènements inexplicables, qui fascinent les amateurs et laissent perplexes les rétifs. L’équipe de Quevilly contribue à cette irrationalité qui rend le sport si passionnant. Pourquoi ce petit club obtient-il si souvent, et ce depuis des décennies, des résultats aussi brillants en Coupe de France ? Bonne question, merci de l’avoir posé…
Le Tournoi des 6 Nations vient de s’achever sur une défaite contre le Pays de Galles, brillant et incontestable vainqueur. Deux victoires, un nul, deux défaites, le bilan est incontestablement moyen d’un point de vue comptable pour le XV tricolore. Tout le monde parle de déception, puisqu’en tant que vice-championne du monde, l’Equipe de France était en droit de viser la victoire finale dans ce Tournoi. Pourtant était-ce si surprenant que ça ?
Il y a des blessures qui ne se referment jamais tout à fait. La plupart sont causées par des femmes, créatures cruelles par nature… Et d’autres par des hommes… enfin un homme… bulgare… et dénommé Emil Kostadinov. Le 13 novembre 1993, il a plongé toute une nation dans le désarroi, provoquant une déception bien sûr désormais lointaine, mais qui fut si brutale que personne ne l’a oubliée.
Le suspense continue… et le championnat de France s’annonce plus passionnant que jamais. Et quelque soit le résultat final, cette 25ème journée restera un moment décisif de la compétition. Si c’est Montpellier qui est finalement sacré, elle aura marqué sa prise de pouvoir. Dans tous les cas, personne n’aurait parié sur une place de leader pour le club de Loulou Nicollin à l’orée du printemps. Pourtant, elle ne doit rien au hasard et est amplement méritée, à tel point qu’un triomphe final ne semble plus tenir du fantasme. Des individualités, de la qualité de jeu, de la confiance et de la réussite. Bref, un vrai profil de champion.
J’aime beaucoup Didier Drogba. Je sais, cela peut paraître étonnant de la part d’un supporter du PSG comme moi. Mais que voulez vous, je lui pardonne son attachement indéfectible à l’OM. Déjà parce qu’il est sympa et surtout parce qu’il a été et reste un immense joueur, spectaculaire et efficace. Peut-être le plus grand joueur africain de tous les temps. Alors quelle tristesse de le voir encore une fois échouer dans sa conquête d’un titre continental.
Alors qu’on s’attendait plutôt à un classement de l’affaire, le monde du cyclisme a connu un nouveau cataclysme après l’annonce de la suspension pour deux ans pour dopage d’Alberto Contador, avec au passage le retrait de sa victoire lors du Tour 2010. On peut légitimement considérer que ce n’est que justice. Mais cette condamnation a un léger goût amer.
Le premier match du XV de France dans cette nouvelle édition du Tournoi des 6 Nations était très attendu. Tout d’abord parce que nos Bleus sont encore auréolés de l’héroïsme dont ils ont fait preuve lors de la finale de la Coupe du Monde. Une histoire d’amour née sur un seul match, mais une romance que l’on a envie de poursuivre. Ensuite, ce match constituait aussi les débuts sur le banc de Philippe Saint-André. La victoire fut au rendez-vous, 4 essais à 0, même si bien des questions restent encore posées.
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