FLOTUS (Lambchop), BLUE AND LONESOME (The Rolling Stones), PEACE TRAIL (Neil Young) : Vieux pots, soupes moyennes

flotuslambchopLambchop est un groupe américain de Nashville qui nous propose de la country alternative, d’après Wikipedia. Bon, je ne sais pas trop alternatif à quoi, mais je vais croire les spécialistes. J’avais écouté et apprécié Oh Ohio, un album sorti en 2017. Flotus, sorti neuf ans plus tard, m’a par contre nettement moins convaincu. Pourtant, il débute par une douce ballade possédant assez de personnalité pour que l’on dresse un oreille. Mais le reste va vite devenir relativement lugubre et transparent. La voix de Kurt Wagner, le leader du groupe, est déformée par des effets sonores d’assez mauvais goût. Tout du long, l’album perd de sa substance pour devenir totalement oubliable.

blueandlonesometherollingstonesOn enchaîne avec ceux qui sont peut-être à ce jours le monstres les plus sacrés du rock, à savoir les Rolling Stones. Avec Blue and Lonesome, ils s’offrent et surtout nous offrent un album de reprises. L’ouverture est plutôt prometteuse. Le reste reste plutôt bon, mais on ne peut que constater que les britanniques n’ont pas cherché à sortir de leur zone de confort. Ils explorent quelques classiques du blues, mais avec aucune prise de risque. C’est maîtrisé, sympa, mais pas forcément indispensable.

peacetrailneilyoungArtiste très prolifique, Neil Young ne prend guère plus de risque avec Peace Trail. L’album s’ouvre avec du classique, mais plutôt énergique. Mais globalement, il manque passablement d’épaisseur, le canadien ne cherche pas à nous offrir autre chose que ce qu’il nous propose d’habitude. Le tout manque vraiment de titres percutants. La seule touche d’originalité reposera sur le dernier titre, mais là encore le résultat n’est pas spécialement transcendant.

REMEMBER US TO LIFE (Regina Spektor), TAKE CONTROL (Slaves), UNTIL THE HUNTER (Hope Sandoval and the Warm Intentions) : Douceur et fureur

rememberustolifereginaspektorOn commence par une artiste dont j’avais apprécié le précédent album. Regina Spektor est revenu en 2016 avec Remember Us to Life. Elle nous offre une musique dont la douceur nous saisit immédiatement. C’est joli, maîtrisé et assez varié. Mais malgré tout, on glisse doucement de la douceur à un certain ennui car le tout perd progressivement de la consistance. L’album reste tout de même globalement agréable, même s’il lui manque un disque phare pour prendre une toute autre dimension.

takecontrolslavesOn change totalement de style avec Slaves, un groupe de punk anglais. Leur album Take Control nous offre un bon gros rock bien basique. C’est relativement brouillon et tourne parfois quelque peu à la caricature. Les titres sont courts, comme pour tout album de punk qui se respecte, mais avec tout de même des introductions. Au moins les titres offrent une certaine variété. Personnellement, ce n’est pas non plus un style qui me plaît plus que ça, mais je peux comprendre que les fans du genre apprécient pleinement cet album.

untilthehunterhopesandovalRetour à la douceur avec Hope Sandoval and The Warm Intentions et son album Until the Hunter. Une artiste dont j’avais trouvé un de ces précédents albums assez ennuyeux. Cette fois-ci… ça sera exactement le même avis. L’album commence par un très long titre éthéré particulièrement chiant, n’ayant pas peur des mots. C’est parfois plus joli par la suite, mais jamais très dynamique. Certains titres arrivent presque à faire sortir l’auditeur de sa torpeur, mais comme ils n’en finissent pas, il y replonge très vite. Le tout reste donc désespérément monotone et plat.

A SEAT AT THE TABLE (Solange), THE EARLY YEARS 1965-1972 (Pink Floyd), ALADDIN (Adam Green) : Cloué au sol

aseatathetablesolangeOn commence par une artiste américaine dont j’ignorais totalement l’existence et qui se produit sous le nom de Solange (ce qui est bêtement son vrai prénom). Son album A Seat At The Table, sorti en 2016, nous plonge tout de suite dans un univers musical relativement enchanteur. On apprécie pleinement sa jolie voix. Mais la joie de la découverte laisse vite place à une certaine frustration car l’album tourne en rond et ne décolle en fait jamais vraiment. On commence même vite à s’ennuyer. Il nous propose tout de même un vrai moment de grâce avec le titre Don’t Touch My Hair.

theearlyyearspinkfloydL’artiste suivant est lui nettement plus connu. Il s’agit en effet du groupe Pink Floyd pour une compilation de 10 CD de plus d’une heure, intitulée The Early Years 1965-1972. Il s’agit de recueil de titres ou d’interprétations jamais publiés jusqu’à présent. L’ensemble offre une diversité d’œuvres qui permet de se rendre compte de l’évolution du groupe partant de titres rock classiques, sonnant un peu comme les Rolling Stones, pour arriver à un style psychédélique avec de très longs instrumentaux. Enfin, tout cas n’est qu’une compilation de seconds choix non retenus à l’époque et n’a vraiment rien de transcendant. Pour les fans absolus de Pink Floyd éventuellement. Les autres auront bien du mal à y trouver un réel intérêt.

aladdinadamgreenOn termine avec Adam Green et son album Aladdin. J’ai déjà pu apprécier plusieurs albums de cet artiste américain. Il s’agit de la bande-originale du film du même nom qu’il a réalisé et qui a connu une diffusion relativement confidentielle. Sa voix reste parfaite pour chanter de la country et il offre quelques titres classiques dans ce style si américain. Mais le tout manque un peu de punch. C’est maîtrisé mais cela manque cruellement de créativité. Il explore d’autres genres musicaux comme le rock ou même le mambo, sans vraiment plus de succès. On retiendra simplement le titre Interested in Music.

HIT RESET (The Julie Ruin), THE LIFE OF PABLO (Kanye West), AND THE ANONYMOUS NOBODY (De la Soul) : Jeunesse envolée

hitrestjulieruinOn commence par une découverte, The Julie Ruin, un groupe américain originaire de New York, dont Hit Reset, sorti en 2016, est le deuxième album. Ce dernier part plutôt bien, nous offrant un rock énergique, bien qu’un peu brouillon. Malheureusement, c’est ce deuxième aspect qui va prendre le dessus pour frôler assez vite le n’importe quoi. Mais un n’importe quoi pas hyper intéressant. Ensuite, l’album devient plus sage, plus pop, plus maîtrisé, mais sans réellement devenir plus accrocheur. On retiendra tout de même le titre Roses More than Water.

thelifeofpablokanyewestKanye West fait partie de ces noms que je connaissais, sans pour autant être capable de mettre un air ou une chanson sur leur musique. C’est chose faite après avoir écouté The Life of Pablo. Mais je me demande si j’ai bien fait car le résultat est relativement transparent et sans âme. Il fait bien preuve de maîtrise, mais le tout manque passablement de créativité et d’énergie. Il n’échappe pas au cliché de la voix modifiée par réverbération. Certes, il existe une grande variété dans les titres, mais rien n’accroche l’oreille entre le début et la fin.

andtheanoymousnobodydelasoulDe la Soul fait partie de ces noms qui me font sentir plus jeune. Ring Ring Ring a fait partie des titres qui ont marqué mon entrée dans l’adolescence. J’étais donc heureux de les retrouver avec And the Anonymous Nobody. Malheureusement, j’y ai trouvé surtout un hip-hop très statique, maîtrisé certes, mais sans aucune prise de risque. Le résultat est vraiment transparent. Même les titres qui font appel à d’autres artistes ne sortent pas du lot, bien qu’au final les morceaux présentent une certaine variété.

GOLDEN SINGS THAT HAVE BEEN SUNG (Ryley Walker), LOVER, BELOVED : SONGS FROM AN EVENING WITH CARSON MCCULLERS (Suzanne Vega), THE GLOWING MAN (Swans) : Douceur estivale

goldensingsthathavebeensungryleywalkerOn commence cet avis musical par la découverte d’un artiste venu de l’Illinois. Ryley Walker a sorti en 2016 son album Golden Sings That Have Been Sung. Il nous propose une musique entre rock, jazz et folk, souvent plutôt douce et toujours maîtrisé, avec parfois des petits accents de crooner. Elle coule toute seule aux oreilles pour un résultat particulièrement agréable. Seul petit bémol, les titres sont parfois un peu trop longs. L’album perd aussi en intérêt au fur et à mesure et se retrouve être nettement moins marquant sur la fin.

loverbelovedsuzannevegaOn poursuit avec une vieille connaissance en la personne de Suzanne Vega et son album Lover, Beloved : Songs from an Evening With Carson McCullers. Les premiers titres sont étonnement jazzy, avec sa voix chaude qui nous saisit. Le tout est vraiment séduisant et parfaitement maîtrisé. Ensuite, l’album devient nettement plus proche de ce que cette artiste a offert pendant sa carrière… ce qui reste quand même un compliment. Le résultat est globalement très solide avec un petit coup de cœur pour The Ballad of Miss Amelia.

theglowingmanswansOn termine avec une découverte… à oublier. Le groupe américain Swans avec son album The Glowing Man nous propose une musique expérimentale aux sonorités étranges, sur lesquelles se pose une voix un peu pénible. Le résultat n’est franchement pas très intéressant, avec des titres de plus interminables (parfois près d’une demi-heure). Ils affectionnent particulièrement une sorte d’effet chorale assez lourdingue, qui fait presque ressembler leur musique à du chant grégorien. C’est terriblement lancinant. Petite lumière dans l’obscurité, une jolie ballade intitulée When Will I Return !

SKELETON TREE (Nick Cave and the Bad Seeds), BEULAH (John Paul White), EARTH (Neil Young) : Vieux routier et découverte

skeletontreenickcaveandthebadseedsOn commence avec un premier routier de la scène musicale internationale (même si j’ignore s’il a déjà conduit un camion) avec Nick Cave et son groupe The Bad Seeds. L’album Skeleton Tree sorti en 2016 est le dernier en date. On y retrouve l’ambiance sombre habituelle. L’artiste australien y parle plus souvent qu’il ne chante. Les instrumentations sont souvent relativement minimalistes. Le tout donne un résultat pas forcément hyper enthousiasmant et globalement assez monotone. Mais on appréciera tout de même cette voix unique et vraiment marquante.

beulahjohnpaulwhiteBeulah est le premier album solo de l’artiste américain John Paul White, qui se produisait précédemment au sein du duo The Civil Wars. Il nous livre de jolies mélodies douces et épurées sur lesquelles vient se poser sa jolie voix claire. Le résultat est assez enchanteur et reste excellent même quand il décide de la pousser un peu plus. Elle véhicule en tout cas une véritable émotion. L’album reste vraiment d’une qualité constante du début à la fin, même si on retiendra tout de même en particulier le titre What’s So.

earthneilyoungOn termine avec un autre vieux routier, Neil Young et son album Earth. Ce dernier s’ouvre sur une jolie ballade dont le Canadien a le secret. Il y propose un travail sur les sonorités un peu plus poussé que d’habitude, même si cela reste du pur Neil Young par ailleurs. Il y met de l’énergie et de la conviction, ce qui en fait un très bon album de cet artiste particulièrement prolifique. Personnellement, je regretterai simplement un son qui donne une impression loin du micro que je n’aime pas beaucoup. En tout cas, il n’a rien perdu de son sens de l’engagement, même si certains textes, comme celui de Monsanto Years, sont particulièrement naïfs.

STRANGER TO STRANGER (Paul Simon), BLOND (Franck Ocean), CASE/LANG/VEIRS (Case/Lang/Veirs) : Maîtrise sans petit rien

strangertostrangerpaulsimonLes plus grands artistes sont souvent ceux qui savent nous surprendre et explorent des territoires inattendus. Lorsque j’ai écouté Stranger to Stranger de Paul Simon, sorti en 2016, je me suis vraiment demandé s’il s’agissait vraiment de l’ancien chanteur de Simon & Garfunkel ou d’un homonyme. En effet, l’album s’ouvre sur un titre aux rythmes chaloupés avant de nous emmener dans un univers musical proche du reggae. La musique est rythmée, une musique sur laquelle se pose une voix chaude et envoûtante. Certes, cela manque peut-être d’un petit quelque chose pour être définitivement emballant, mais au moins est-ce maîtrisé et jamais monotone. Le résultat est globalement sympa et démontre qu’un vrai grand artiste restera talentueux sur tous les terrains.

blondfranckoceanFranck Ocean est encore loin de mérité un tel qualificatif. Son album Blond se laisse écouter, mais souffre de quelques choix douteux. Certes la voix de cet artiste n’est pas réellement intéressante en soi, mais faire le choix de la déformer sur la plupart des titres n’était définitivement pas une bonne idée et vient gâcher des mélodies parfois envoûtantes. Le tout est maîtrisé, mais manque cruellement de punch. Au moins, on pourra lui reconnaître une réelle créativité et le mérite de nous proposer des titres qui ne se ressemblent pas.

caselangveirscaselangveirsCase/Lang/Veirs est un trio d’artistes américano-canadiens qui ont uni leur talent pour nous proposer un album du même nom. Un son pop, titrant sur le sucré, particulièrement sympathique. L’un des trois possèdent une voix suaves qui donnent à certains titres une dimension supplémentaire. Les titres sont plutôt variés et bénéficient d’une réelle maîtrise artistique. L’album ne recèle pas de gros tube marquant, mais le résultat est globalement agréable, dans un univers où domine la douceur. On retiendra en premier lieu le titre Best Kept Secret.

TRASURE HOUSE (Cat’s Eyes), SCHMILCO (Wilco), LET THE RECORD HOUX : DEXYS DO IRISH AND COUNTRY SOUL (Dexys) : Personnalité inégale

treasurehouscatseyes

treasurehouscatseyesTout le monde sait que Cat’s Eyes est un dessin-animée qui aura marqué ma génération. Mais ce que l’on sait moins, c’est que c’est aussi un duo anglais qui a notamment sorti en 2016 l’album Treasure House. Il nous y propose aussi bien des titres évaporés et légèrement dissonants et d’autres plus pop, interprétés avec plus de conviction, et à vrai dire plus convaincants et sympas. Il font preuve d’une vraie maîtrise et leur musique possède une réelle personnalité. Cependant, cela reste vraiment trop inégal pour être réellement transcendant.

schmilcowilcoOn poursuit avec le groupe américain Wilco et leur album Schmilco. Il s’agit du quatrième album de ce groupe dont je parle ici (visiblement j’ai raté celui d’avant celui-ci) et il s’écoute une nouvelle fois avec plaisir, mais sans enthousiasme cependant. Ils nous offrent une musique douce et tranquille, mélodieuse et maîtrisée. Ils affichent une vraie personnalité, nous offrent des titres variés, mais cela manque parfois un peu de punch. La qualité est constante, mais aucun titre n’accroche vraiment l’oreille.

lettherecordshowdexysdoirishandcountrysouldexysOn terme avec Let the Record Show : Dexys Do Irish and Country Soul, un album de reprises du groupe anglais Dexys. On reconnaîtra pas mal de titres de cet album mais sans jamais entendre ces nouvelles interprétations apporter grand chose par rapport aux titres originaux. Voire même ils nous arrivent de les trouver moins intéressantes. Du coup, on apprécie avant tous les morceaux qui nous sont inconnus de prime abord et qui peuvent se révéler malgré tout fort sympathiques. Au final, le groupe n’avait pas tout à fait les moyens de leurs ambitions, ne parvenant pas à sublime ou revisiter les titres qu’ils reprennent.

MAMMIFERES (Miossec), A MOON SHAPED POOL (Radiohead), THE PARTY (Andy Shauf) : La monotonie des vieilles connaissances

mammiferesmiossec

mammiferesmiossecOn commence par une première vieille connaissance, à savoir le chanteur breton et légèrement alcoolique, Miossec et son album Mammifères, sorti en 2016. Un artiste que j’apprécie, même si aucun de ses albums ne m’aura jamais autant plu que Boire, son premier album, sorti onze ans plus tôt. Celui-ci surprend par une humeur plutôt positive, moins désabusée que d’habitude. On retrouve naturellement la voix si particulière du chanteur, avec un travail sur les instrumentations et les sonorités plus élaboré que d’habitude. Malheureusement, les textes ne sont pas toujours hyper inspirés. Le résultat final n’a vraiment rien de marquant par rapport au reste de sa carrière.

amoonshapedpoolradioheadOn poursuit avec une autre valeur sûr, le groupe Radiohead. Des stars mondiales cette fois-ci, qui nous ont offert A Moon Shaped Pool. Enfin, offert c’est vite dit. Ca débute très mollement. L’ambiance est assez sinistre, les arrangements minimalistes. On n’est vraiment pas emballé, c’est le moins que l’on puisse dire. Les titres s’enchaînent de manière totalement monotone, ceux-ci étant plus transparents les uns que les autres. Aucun ne ressort pour sauver cet album de l’ennui absolu.

thepartyandyshaufOn termine par contre avec une découverte. Andy Shauf et son album The Party. Un artiste canadien qui nous offre une musique folk relativement douce et agréable. Il est simplement regrettable qu’il mette sa voix en retrait, ce qui nuit à l’impact des titres. Du coup, le résultat est globalement monotone, surtout que les instrumentations sont réellement épurées. On peut vraiment regretter une certaine manque d’ambition musicale qui condamne cet album à rester transparent et totalement oubliable.

CHANGES (Charles Bradley), EMPIRE BUILDER (Laura Gibson), THE SHIP (Brian Eno) : Le grand Charles

changescharlesbradley

changescharlesbradleyOn débute cet avis musical par une valeur sûre, l’américain Charles Bradley, qui nous a quitté en 2017. Avant cela, il nous avait offert un ultime album, Changes. On est immédiatement saisi par sa voix puissante qui dégage pourtant une vraie sensualité et un groove vraiment unique. Les titres sont totalement maîtrisés, même s’il manque juste un petit rien pour être totalement emballant. Cependant, il ne faut pas faire trop la fine bouche non plus. Et il serait dommage de ne pas apprécier pleinement cet album solide et réellement convaincant.

empirerbuilderlauragibsonLaura Gibson est une autre artiste américaine, bien vivante par contre. Empire Builder nous offre des mélodies et des instrumentations maîtrisées sur laquelle se pose sa voix extrêmement classique. Le résultat est plutôt sympa, mais pas vraiment impactant. C’est plutôt agréable à l’oreille, on ne parvient pas cependant à s’enthousiasmer. L’enchaînement des titres est marqué par une certaine monotonie, même si la qualité reste constante.

theshipbrianenoOn termine avec Brian Eno, un nom que je connaissais, sans vraiment connaître sa musique. Je l’ai donc découverte avec The Ship. Le moins que l’on puisse dire est que j’aurais du rester dans l’ignorance. L’album est composé de seulement 4 morceaux particulièrement longs. Si la longue introduction du premier peut sembler envoûtante dans un premier temps, le reste se révèle particulièrement ennuyeux. La voix caverneuse qui se pose sur cette musique éthérée laisse perplexe. Le résultat est sinistre et surtout minimaliste. J’appellerai plutôt cela des sons, plutôt que de la musique.