JUNIOR (Corridor), THREE CHORDS AND THE TRUTH (Van Morrison), IMMANENT FIRE (Emily Jane White) : Toujours vert

juniorcorridorOn part de l’autre côté de l’Atlantique mais pour entendre parler français. En effet Corridor est un groupe venu de Montréal. Leur album Junior, sorti en 2019, nous fait découvrir leur univers éthéré, où la voix distordue résonne avec un effet d’écho. Ceci a pour double effet de mettre la voix totalement en retrait et de rendre totalement incompréhensibles les paroles. Restent donc les mélodies, mais qui ne cassent pas trois pattes à un canard. Le résultat a un petit côté années 80, mais se révèle surtout terriblement lancinant. Pour tout dire, c’est un peu pénible à écouter.

threecordsandthetruthvanmorrisonOn enchaîne avec une légende de la scène rock, Monsieur Van Morrison, né en 1945, 47 albums au compteur, dont ce Three Cords and the Truth. On comprend la dimension du bonhomme en découvrant sa musique tout en maîtrise et de grande classe. Il navigue entre jazz, country et rock. Sa voix enchanteresse et relativement originale donne tout son charme à l’ensemble. On peut cependant trouver cet album un rien monotone. Cela reste en effet toujours très classique, même si tous les titres sont tout de même de grande qualité.

immanentfireemilyjanewhiteOn termine avec Emily Jane White et son album Immanent Fire. On y pénètre dans une ambiance éthérée, même si le reste de l’album aura un côté pop un rien sucré. Sa musique est très mélodique. Sa voix est très mise en avant, mais sans pour autant avoir les qualités requises pour faire vraiment la différence grâce à elle. Cela rappelle parfois l’univers de Björk. Le résultat est au final solide et se laisse écouter avec un certain plaisir. Mais rien de vraiment emballant néanmoins.

I HAVE MADE A PLACE (Bonnie ‘Prince’ Billy), WHO (The Who), THANKS FOR THE DANCE (Leonard Cohen) : Les vieux sont là

IhavemadeaplacebonnieprincebillyOn commence avec un artiste américain particulièrement prolifique, mais que je ne connaissais pas du tout. Will Oldham, connu aussi sous le nom de Bonnie ‘Prince’ Billy, évolue dans un univers entre folk et country. I Have Made a Place est sorti en 2019. On y découvre la conviction de cet artiste qui met de l’énergie dans chacun de ses titres. C’est propre et maîtrisé, il y a de diversité et de la qualité à chaque morceau. Mais rien n’est jamais très original. Au final, c’est plutôt sympathique et ça se laisse écouter, mais sans jamais vraiment marquer les esprits.

whothewhoOn enchaîne avec des vieux routiers du rock, à savoir le groupe The Who et leur album sobrement intitulé Who. Ce n’est finalement que le 12ème album d’un groupe qui a pourtant débuté sa carrière en 1965.Et simplement le deuxième depuis 1982. Ce album constitue donc en lui-même un petit événement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe est en pleine forme, malgré le poids des ans. Certes, le résultat est très classique, typique de ce qu’ils ont proposé tout au long de leur carrière, mais tout simplement excellent. La maîtrise est totale, on les sent totalement sûrs de leur musique. Il y a beaucoup de variété entre les titres et la qualité est constante. L’âge ne leur pas fait perdre leur énergie car certains titres sont très rock. Un album qui se savoure du début à la fin.

thanksforthedanceleonardcohenOn termine par Thanks for the Dance, album posthume de l’immense Leonard Cohen. Si on doit retenir trois choses de cet album, c’est sa voix, sa voix et sa voix. Dès qu’on l’entend, on est saisi et fasciné et même s’il parle bien plus souvent qu’il ne chante réellement. La qualité est constante du début à la fin de l’album. Il faut évidemment aimer son style si particulier. Mais si c’est le cas, alors cet album est un vrai régal.

TWO HANDS (Big Thief), VALVE BONE WOE (Chrissie Hynde), THEY FOUND MY BODY IN A BAG (Bror Gunnar Jansson) : Divine surprise

twohandsbigthiefOn commence par un groupe américain, Big Thief, et son album Two Hands, sorti en 2019. Le leader au chant et à la guitare est une femme, Adrianne Lenker, ce qui est assez rare pour le signaler. D’ailleurs, on est tout de suite marqué par sa petite voix fluette. Sur les premiers titres, elle vient se poser sur de petites mélodies, un rien sucrées, mais qui manquent cruellement de corps et d’originalité. Ce n’est pas non plus particulièrement harmonieux. Ensuite, le groupe fait preuve parfois d’un peu plus de punch, avec notamment Not, le meilleur titre de l’album. Ca retombe à nouveau sur la fin pour un résultat globalement pas désagréable, mais tout simplement transparent.

valvebonewoechrissiehyndeBien avant Adrianne Lenker, il y a eu Chrissie Hynde, la leader des Pretenders. Mais c’est en solo qu’elle nous offre Valve Bone Woe, un album pas rock du tout. En effet, elle nous surprend en nous offrant une série de reprises de classiques du jazz. Elle éblouit de sa classe et de son élégance, pour un résultat tout simplement excellent. Elle est la parfaite crooner au féminin. Cela est particulièrement frappant avec la reprise de I Am a Fool to Want You de Frank Sinatra. Elle finit par nous surprendre avec le dernier titre de l’album et une reprise, en français, de Que Reste-t-il de nos Amours ? de Charles Trenet. Cela vient conclure un album vraiment remarquable qui ravira toutes les oreilles.

theyfoundmybodyinabagbrorgunnarjanssonOn reste dans l’ambiance jazz avec Bror Gunnar Jansson, un artiste suédois et son album They Found My Body in a Bag. C’est plus du blues que du jazz, même si certains titres tirent aussi sur le rock. Il se démarque par une voix assez originale, mais qui ne rentre jamais vraiment en harmonie avec sa musique, comme si la production de l’album était restée inaboutie et ce, quel que soit le style. Pas de banalité, mais jamais d’enthousiasme. Encore fois avec une fin d’album faite de longs instrumentaux sans grand intérêt et qui sonnent comme du pur remplissage.

LOOKOUT LOW (Twin Peaks), ALL MIRORS (Angel Olsen), GHOSTEEN (Nick Cave and the Bad Seeds) : Non éloge de la paresse

lookoutlowtwinpeaksOn commence par un groupe américain au nom plus connu que le groupe en question. En effet, on pense rarement à eux quand on pense à Twin Peaks. En tout cas, ils ont sorti en 2019 un album intitulé Lookout Low. Ils nous y offrent un rock un peu jazzy, maîtrisé mais très propre sur lui. C’est relativement agréable mais très classique. On regrette vite le manque de personnalité dans la voix et les mélodies. Le groupe gagnerait vraiment à se lâcher. L’album est au final assez monotone et absolument pas marquant.

allmirorsangelolsenOn reste aux États-unis avec Angel Olsen et son album All Mirors. On y découvre une petite voix timide qui interprète des titres pop-rock, très années 80. La production est propre et maîtrisée et peu paraître dans un premier temps pas très originale. Mais au final, les mélodies font naître un univers mystérieux et éthéré. Mais surtout un univers réellement personnel, pas inintéressant. L’album se laisse écouter avec un certain plaisir non feint.

ghosteennickcaveOn termine en Australie avec une vieille connaissance, à savoir Nick Cave et son groupe the Bad Seeds. Quand on lance Ghosteen, on est immédiatement saisi dès que sa voix se fait entendre. Puis on est surpris quand on l’entend monter très haut dans les aigus. Les mélodies sont parfois très symphoniques, avec chœurs et cordes. Mais le plus souvent, elles sont portées par de simples airs de piano. Mais le tout manque un peu de corps et se révèle un rien monotone. Au fur et à mesure de l’album, il parle de plus en plus et chante de moins en moins, donnant au final un album un peu paresseux.

JAIME (Brittany Howard), FREE (Iggy Pop), FABULA MENDAX (The Monochrome Set) : L’iguane à la peau dure

jaimebrittanyhowardBrittany Howard est connue pour être la leader du groupe Alabama Shakes. Mais elle poursuit également une carrière solo depuis 2019, avec l’album Jaime. Un style volontairement brouillon qui rappelle parfois Prince ou Macy Gray (ou tout simplement Alabama Shakes… ce qui est assez logique). Ce n’est pas toujours hyper harmonieux, mais ça se laisse écouter avec un certain plaisir la plupart du temps. Malheureusement, cela sombre aussi de temps en temps dans un n’importe quoi assez pénible à écouter. Bref, un album pas tout à fait abouti.

freeiggypopOn ne présente plus Monsieur Iggy Pop. Free est son dernier album en date, et rien moins que son 18ème album (sans même compter les 5 album avec The Stooges et un album en duo avec James Williamson). Sa voix unique est toujours aussi puissante. Le poids des ans fait peut-être qu’elle est plus posée, mais reste terriblement prenante. On apprécie particulièrement le single James Bond, délicieusement jazzy et vraiment classe. Il interprète ses titres avec un petit côté crooner un peu espiègle, toujours avec conviction, même dans le calme. Sur la fin, quelques titres ressemblent plus à des récitations de poème et viennent conclure un album assez court (10 titres, 33 minutes).

fabulamendaxthemonochromesetThe Monochrome Set est un groupe anglais des années 80, reformé en 2012, qui nous offre, dans leur album Fabula Mendax, un son naviguant entre pop, rock et folk particulièrement accrocheur. Les titres sont souvent parcourus de sonorités étranges, accompagnées par des chœurs. Les instrumentations sont particulièrement travaillées. Le résultat est toujours imaginatif et plein d’énergie. L’album se montre au final très varié et surtout d’une grande qualité constante.

ENDERNESS (A.A. Bondy), YAWNY YAWN (Bill Ryder-Jones), PAST GOLD LIFE (Fruit Bats) : Fruits savoureux

endernessaabondyA.A. Bondy est un artiste rock américain dont Enderness, sorti en 2019, est son 4ème album. La musique qu’il nous propose nous semble tout d’abord jouée au ralenti. Mais on ne peut s’empêcher de trouver ça classe, grâce à une voix assez prenante. On aimerait un peu plus de punch pourtant. La légère distorsion de la voix peut agacer. Les instrumentations marquent plus le rythme qu’elles ne forment une réelle mélodie. Au final, on est face à un vrai univers musical, doté d’une réelle personnalité, mais qui ne s’avère pas spécialement emballant.

yawnyyawnbillryderjonesOn poursuit avec Bill Ryder-Jones, un artiste dont j’ai déjà souligné la qualité de quatre de ces précédents albums. Je ne pourrais malheureusement pas en dire autant de Yawny Yawn, une version acoustique de Yawn, un des albums que j’avais pourtant apprécié. Les titres sont tous sur le mode voix posée sur un petit air de piano. L’artiste murmure, il ne chante pas vraiment. Le résultat ne possède strictement aucun relief, est totalement monotone. Tous les titres se ressemblent désespérément. C’est tellement insignifiant qu’on a du mal à y prêter attention et on en oublierait même parfois qu’on est en train dé l’écouter.

goldpastlifefruitbatsOn termine avec une belle surprise, Fruit Bats et leur album Gold Past Life. Il s’agit de leur 9ème album et vue sa qualité, je serai curieux de connaître la valeur du reste de leur œuvre. On est tout de suite charmé par le son groovie et jazzy, porté par une voix réellement originale. Mais il n’y a pas que l’accroche qui est très bonne. Leur pop joyeuse rappelle celle des Scissor Sisters. Il y a beaucoup de maîtrise, une réelle conviction dans les interprétations. La qualité est constante, les titres sont variés. Bref, c’est top !

I AM EASY TO FIND (The National), FATHER OF THE BRIDE (Vampire Weekend), STONECHILD (Jesca Hoop) : Wonderful week-end !

iameasytofindthenationalOn commence par un groupe américain, The National, dont j’ai déjà pu apprécier plusieurs album. Le dernier en date, I am Easy to Find, est sorti en 2019. Il nous offre un rock calme, assez typique du groupe, mais cette fois-ci relativement transparent. Certaines instrumentations sont étonnement brouillonnes. Le groupe paraît très en-dedans. La voix de Matt Berninger ne perce pas à travers la musique. C’est d’autant plus audible que l’album compte de nombreux duos et sa voix ne supporte jamais la comparaison. Aucun titre ne retient vraiment l’attention et le tout est globalement longuet et monotone.

fatherofthebridevampireweekendVampire Weekend est un autre groupe de rock américain, mais nettement plus énergique. Father of the Bride est là pour le prouver. Pourtant l’album s’ouvre avec un titre plutôt calme, porté par des chœurs. Leur musique est souvent posé, toujours maîtrisée et surtout toujours interprétée avec une réelle conviction. Le groupe mord dans ses titres pour notre plus grand bonheur. La voix de Ezra Koening et les instrumentations sont vraiment au top. Cela donne un album varié, où les titres s’enchaînent avec une qualité constante (et très haute, vous l’aurez compris).

stonechildjescahoopJesca Hoop est elle-aussi américaine, mais se produit dans un registre plus folk. Stonechild nous permet de découvrir sa belle voix, qui se produit dans une ambiance quelque peu fantomatique. C’est beau, maîtrisé, envoûtant parfois. Parfois un peu monotone aussi, mais cette monotonie s’exprime au sein des titres, car ces derniers sont tout de même relativement variés. Cette monotonie donne finalement à sa musique quelque chose d’hypnotique. Le résultat est globalement solide et se laisse écouter avec plaisir. Notamment au travers des belles balades que compte cet album.

FOR THE MANY (UB40), FISHING FOR THE FISHES (King Gizzard et the Lizard Wizard), VISITOR (Michelle Blades) : Les papys font de la résistance

forthemanyub40On commence avec une vieille connaissance des années 80 que l’on pensait hors du coup, mais qui a bien sorti un album en 2019. UB40 nous propose avec For the Many une musique dans la droite lignée de ce qu’on leur connaît, mais avec une maturité nouvelle dans la voix. Cela donne une ambiance plus sombre, moins sucré. Le groupe est sûr de son art et déroule les excellents titres avec beaucoup de maîtrise. Même les non fans de reggae comme moi sont ravis. Il y a de l’énergie, de la conviction, quelques sonorités un peu plus jazz qui font de cet album un vent de fraîcheur un peu inattendu. Pour être dans l’air du temps, le groupe propose même quelques titres un peu hip-hop sur la fin de l’album, mais ce n’est pas eux que l’on retiendra en premier.

fishingforthefisheskinggizzardandthewizardlizardOn part en Australie pour découvrir le groupe King Gizzard and the Lizard Wizard et leur album Fishing for the Fishes. Le style est pop-rock avec une touche d’électro, voire même une très grosse touche parfois. Le résultat est maîtrisé et énergique et se laisse écouter avec plaisir. Un seul bémol, très personnel, la voix légèrement distordue, effet qu’il m’horripile au plus haut point. Le résultat est solde mais manque tout d’un ou deux vrais tubes pour accrocher définitivement l’oreille de l’auditeur.

visitormichellebladesMichelle Blades est une artiste venue du Panama, même si elle a beaucoup voyagé au cours de son existence. Son album Visitor permet de nous faire découvrir sa petite voix fluette, qui vient ici se poser sur une musique sans épaisseur. Ce n’est pas désagréable, mais c’est totalement transparent. Sa pop sucrée et gentillette a parfois quelque chose d’enfantin et s’avère parfois assez lancinante… pour ne pas dire carrément pénible. On lui reconnaîtra une certaine diversité entre les titres, mais rien de vraiment emballant en tout cas.

CHRIS COHEN (Chris Cohen), WEATHER DIARIES (Ride), HELP US STRANGER (The Raconteurs) : Le plaisir du rock

chriscohenchriscohenOn commence avec un artiste américain, dénommé Chris Cohen et son album sobrement intitulé Chris Cohen, sorti en 2019. Ce qui frappe en premier, c’est sa voix fluette, largement distordue. Elle vient donner vie à des titres très calmes, qui bercent l’auditeur. Il y a un vrai travail sur les sonorités, des morceaux plutôt variés, mais rien ne vient vraiment compenser le caractère désagréable de la voix. Après, si on n’est pas dérangé par elle, il est possible d’apprécier cet album et de le trouver tout à fait sympathique.

weatherdiariesrideOn renvient en Europe avec le groupe britannique Ride et leur album Weather Diaries. Ce dernier s’ouvre sur un rock aux sonorités électro pour une ambiance un peu éthérée. La suite sera plus pop, plus énergique. Le groupe sait varier les plaisirs, mais toujours avec une grande maîtrise. Les instrumentations sont recherchées, abouties et parfois assez complexes. Le résultat se laisse écouter avec une vraie curiosité et surtout un certain plaisir. Dommage simplement que l’album se termine par un long instrumental de 25 minutes.

helpusstrangertheraconteursOn repart aux Etats-Unis (oui, je sais, je n’optimise pas les déplacements) avec The Raconteurs, un groupe dans lequel évolue notamment Jack White. Après 11 ans d’absence, ils sont revenus en 2019 avec Help Us Stranger pour nous offrir un rock énergique et maîtrisé. Les textes sont chantés avec le « ton », ce qui donne une vraie personnalité à l’ensemble. Les titres sont vraiment variés et surtout d’une qualité constante et particulièrement haute. Les instrumentations sont souvent très imaginatives. Le tout garde malgré tout un côté très classique, mais c’est tellement bon qu’on en redemande.

LET’S ROCK (The Black Keys), SHEPERD IN A SHEEPSKIN VEST (Bll Callahan), ARRIVALS & DEPARTURES (The Leisure Society) : Let’s rock indeed !

letsrocktheblackkeysPour commencer, un des groupes phare de la scène musicale actuelle, The Black Keys et leur album Let’s Rock, sorti en 2019. Le groupe fait preuve d’une parfaite maîtrise, en propose une musique d’une qualité constante et surtout très haute. Il propose un rock à la fois très classique et doté d’une réelle personnalité. Les titres sont variés. On passe de sonorités country à des sonorités électro avec le même bonheur. Le tour de force est vraiment de nous offrir un rock à la fois électrique et mélodique. Un vrai bonheur.

sheperdinasheepskinvestbillcallahanOn poursuit avec Bill Calahan, un vieux routier de la musique country américaine. Mais une musique country qualifiée de country alternative, loin des clichés du genre. Sheperd in a Sheepskin Vest nous propose une musique particulièrement épurée, au rythme très lent. La voix de l’artiste est toujours aussi prenante, mais une partie de l’album nous pousse à nous demander si elle peut vraiment à ce point porter tout l’album. Le résultat manque de corps, mais se laisse écouter malgré tout. Les titres ne sont pas toujours hyper harmonieux, sont plus parlés que chantés. L’album compte pas moins de 20 titres, une petite sélection n’aurait pas fait de mal.

arrivalsanddeparturestheleisuresocietyThe Leisure Society qui nous propose un double album intitulé Arrivals and Departures. Il s’ouvre sur une mélodie presque enfantine, qui prend peu à peu des allures psychédéliques. Le reste prendra une tournure folk-pop plus classique. C’est maîtrisé, propre sur lui, agréable, mais un rien fleur bleue. Ca manque donc d’audace pour s’avérer réellement marquant, mais on peut néanmoins saluer la solidité de l’ensemble.