BUSH (Snoop Dogg), MANDARINE (Les Innocents), RATCHET (Shamir) : 20 ans après

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bushsnoopdoggVoici un avis qui me fera plonger à deux reprises dans mon adolescence. On commence avec Snoop Dog et son album Bush, sorti en 2015. Un artiste que je n’ai jamais suivi de près, mais dont j’étais curieux de connaître ce qu’il pouvait bien encore proposer 20 ans après ses débuts. La surprise est plutôt bonne, avec une musique beaucoup plus groove que hip-hop. C’est léger, presque surfait, mais parfaitement maîtrisé et se laisse écouter avec plaisir. Les rythmes sont entraînants, sans être bourrins. Au final, l’album manque juste d’un titre qui sorte vraiment du lot.

mandarinelesinnocentsOn poursuit avec une autre figure des années 90. Le groupe les Innocents et leur album Mandarine. Dès les premières secondes, on reconnaît bien l’univers du groupe. Malgré les années, ça reste frais et sympa. Les mélodies sont toujours entraînante, ce qui compense des textes, il faut l’avouer, pas vraiment passionnants. En tout cas, la qualité reste vraiment constante du début à la fin. On notera en particulier le titre J’ai couru.

ratchetshamirOn termine cette fois avec une totale découverte bien d’aujourd’hui. Shamir, un artiste américain et son premier album Ratchet. Il propose une musique électro-pop un peu sucrée. Malheureusement, le résultat n’est pas super intéressant. C’est parfois entraînant, mais sans jamais l’être tout à fait. Ce n’est jamais lancinant, mais ce n’est jamais enthousiasmant non plus. Pourtant, il y a du potentiel dans la voix. Comme le prouve le titre bonus, KC, un joli titre à la guitare sèche qui permet d’apprécier enfin une voix sans effet et beaucoup plus séduisante pour le coup.

SEASONS OF YOU DAY (Mazzy Star), THE MONSANTO YEARS (Neil Young and Promise of the Real), UNIVERSAL THEMES (Sun Kil Moon) : Calme nord-américain

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seasonsofyoudaymazzystarOn débute cet avis par un duo américain qui répond au doux nom de Mazzy Star et leur album Seasons of Your Day, sorti en 2013. Un album qui propose une entrée en matière très agréable. Mais leur musique éthérée et un rien évaporée tourne vite en rond. Du coup, on s’aperçoit vite que le tout est en fait assez ennuyeux. Toujours le même rythme, les mêmes sonorités, pour un album très répétitif qui ne marquera guère les esprits.

themonsantoyearsneilyoungOn enchaîne avec un énième album de Neil Young, en duo avec le groupe Promise of the Real. The Monsanto Years s’ouvre par un titre où les guitares électriques sont très présentes. On revient vite à un style country plus habituel pour le Canadien. Mais les guitares reviennent dans une alternance qui apporte un peu de variété à l’album. Personnellement, je trouve que l’album souffre d’un effet « loin du micro » qui empêche de profiter de la voix de Neil Young. Ce n’est pas toujours très mélodieux, certains titres ne sont pas totalement convaincants, mais l’immense talent de cet artiste permette d’obtenir un album qui se laisse tout de même écouter.

universalthemessunkilmoonOn termine avec Universal Themes de l’Américain Sun Kill Moon. Il nous offre une musique assez simple et assez douce. On peu trouver ça un peu transparent, surtout que l’artiste parle parfois plus qu’il ne chante. Mais résultat est globalement bon, sans que l’on ne sache vraiment pour quoi. C’est sans doute cela qu’on appelle le talent. Les titres sont tous très longs, mais offrent des sonorités variées du rock à l’électro.

MISSING NOTE (Prince of Assyria), AMERICAN ROAD (Tierney Sutton Band), SIMPLE SONGS (Jim O’Rourke) : Ca valait la peine d’attendre

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missingnoteprinceofassyriaOn commence par deux « vieux » CD qui figurait dans ma liste depuis bien longtemps et que j’ai enfin pu me procurer. On commence par Missing Note du chanteur suédois d’origine irakienne, Prince of Assyria. Un album sorti en 2010 qui nous offre un folk mélodieux. Sa voix claire et profonde se pose sur des sonorités variées, souvent chaloupées, mais surtout de qualité constante. Une musique apaisante qui s’écoute avec délice. On retiendra notamment le très joli Sail the Ship Away.

americanroadtierneysuttonbandOn enchaîne avec le Tierney Sutton Band et l’album American Road, sorti en 2011. Il s’ouvre sur un morceau très doux et enchanteur. Il est à l’image de la suite, un son jazzy particulièrement agréable. La voix a la même qualité, en version féminine, que pour l’artiste précédent, à la fois claire et chaude. Tout est maîtrisé, mais avec beaucoup de style. Il s’agit certes d’un album de reprises, mais chaque morceau reprend une personnalité nouvelle. Pas de revisite en profondeur, mais une mariage nouveau entre des airs connus et une voix que personnellement je ne connaissais pas. Mais que j’ai été vraiment heureux de découvrir.

simplesongsjimorourkeOn revient au présent… enfin en 2015 (j’ai toujours beaucoup de retard) avec Simple Songs de l’artiste américain Jim O’Rourke. Un artiste né en 1969 à la discographie pléthorique, mais dont la carrière est aussi marqué par des participations à de nombreux groupes (notamment Sonic Youth). Il nous offre ici une musique pop-rock mais aux accents très rétros. C’est agréable, mélodieux. Au final, ça n’a rien de transcendant, mais ça vaut bien d’autres artistes qui peuplent nos radios. Il manque cependant tout de même un titre un minimum marquant.

COCKROACH (Jay Jay Johanson), NEW (Paul McCarney), THE DIVING BOARD (Elton John) : Vieux de la vieille

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cockroachjayjayjohansonOn commence par un des nombreux artistes que je connaissais de nom sans vraiment les connaître. Malheureusement, parfois on se dit que l’ignorance est aussi bien parfois. Bon je suis sévère avec Jay Jay Johanson et son album Cockroach, sorti en 2013. L’ambiance est sombre, quelque peu mystérieuse. Mais c’est vrai que sa voix murmurée, presque effacée, est vraiment transparente. Du coup, ça donne un album qui peut s’écouter éventuellement en fond sonore mais qui ne fait jamais vraiment dresser l’oreille.

newpaulmccartneyOn poursuit avec deux vieux de la vieilles venus de la tout aussi vieille Angleterre. On ne présente plus Paul McCartney. Son album New est d’un style très classique pour cet artiste éternel. Classique mais classe. C’est posé, maîtrisé, pour un résultat sympathique qui se laisse écouter avec plaisir. L’album est globalement bon, malgré quelques titres plus moyens. D’autres rattrapent largement le coup, notamment New dont le son rappelle fortement celui des Beatles. Mais est-ce vraiment étonnant ?

thedivingboardeltonjohnAutre monstre sacré, Elton John et son album The Diving Board. Je pourrais quasiment faire les mêmes remarques que pour l’album de Paul McCartney. Classique mais classe lui va très bien également. Il est par contre vraiment constant dans la qualité, il n’y a rien à jeter. Il est surtout doté d’un côté jazzy plus prononcé par rapport à ce que connaissais de l’artiste et cette petite surprise est vraiment agréable. Au final, on retiendra avant tout le titre Oscar Wilde Gets Out.

AM (Artic Monkeys), GHOST SURFER (Cascadeur), WISE UP GHOST (Elvis Costello) : Les singes du Pôle Nord assurent !

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amarticmonkeysOn débute cet avis musical par une valeur sûre du rock, à savoir les britanniques de Artic Monkeys et leur album AM, sorti en 2013 et dont on attend toujours le petit frère. Le titre qui ouvre l’album donne immédiatement le ton ! Du rock, du vrai, avec de grosses guitares, mais avec une vraie maîtrise qui assure une ligne mélodique claire. Certes, cela manque parfois d’une créativité débridée, d’un petit grain de folie, mais la qualité est réellement constante. Why’d You Only Call Me When You’re High? Reste au final le single et le titre phare de cet excellent album.

ghostsurfercascadeurOn revient en France, avec Cascadeur et son album Ghost Surfer. Ce dernier est particulièrement inégal. Sa musique est souvent éthérée, lente, un peu dissonante… C’est globalement plus ennuyeux qu’envoûtant, même si cela peu constituer une musique d’ambiance pas totalement désagréable. On notera quand même quelques moments qui valent le coup d’y jeter un oreille. Kisses, une belle ballade et Collector, la seule chanson en français, en duo avec Christophe.

wiseupghostelviscostelloOn termine par contre par une franche déception. Elvis Costello faisait partie de ses artistes que je connaissais de nom sans vraiment connaître leur musique. Je l’ai découverte à travers son album Wise Up Ghost. Certes, il serait dommage d’apporter un jugement définitif sur une œuvre aussi immense (38 albums quand même). Mais je n’ai pas été convaincu par ce son jazzy, un rien électro, qui n’a rien d’enthousiasmant. Cela reste toujours maîtrisé, mais sans étincelle. C’est même franchement lancinant parfois. De plus, la voix reste limitée et ne tire pas du tout la musique vers le haut.

HOWLIN’ (Jagwar Ma), INVISIBLE EMPIRE/CRESCENT MOON (KT Tunstall), KISS LAND (The Weeknd) : KT toujours au top

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howlinjawarmaNous partons en Australie pour commencer cet avis musical pour découvrir le groupe Jagwar Ma et leur album Howlin’, sorti en 2013. Un groupe électro-pop alternant le lancinant, le répétitif, quand ce n’est pas insupportable ou pénible. Vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout aimé. Le petit goût sucré de leur musique est gâché par une voix beaucoup trop aiguë au chant, qui est franchement horripilante. Allez, s’il faut sauver quelque chose, je dirais quand même que le titre That Loneliness se laisse écouter. C’est déjà mieux que rien.

invisibleempirecrescentmoonkttunstallOn enchaîne avec une artiste que j’aime beaucoup. KT Tunstall connue pour la pub Alice, mais aussi pour son immense talent. Invisible Empire // Crescent Moon est peut-être passé inaperçu. Il ne manque pourtant pas de qualité cependant. Il s’ouvre sur un titre doux et mélodieux qui donne le ton de l’album tout entier. Sa musique est parsemé de petits éclairs jazzy, mais elle est globalement paisible et surtout très agréable. Du miel pour les oreilles ! On regrettera simplement l’absence d’un ou deux titres vraiment remarquables, mais la qualité est réellement constante.

kisslandtheweekndOn termine notre voyage musical au Canada avec le groupe The Weeknd et leur album Kiss Land. Une musique électro éthérée, sans aucun intérêt. Ce n’est pas dansant, ce n’est pas harmonieux, ce n’est pas mélodique. Ce n’est donc pas grand chose. Allez, pour ne pas être totalement injuste et faire comme pour leurs collègues australiens plus haut, je signalerai tout de même le titre Live For, en duo avec Drake, qui n’est pas non plus totalement désagréable.

THE ELECTRIC LADY (Janelle Monae), ORPAILLEUR (Gaëtan Roussel), REFLEKTOR (Arcade Fire) : Manque de folie

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theelectricladyjanellemonaeOn commence une fois n’est pas coutume par un peu de soul music et Janelle Monae, une artiste américaine, qui signait en 2013 son 3ème album, intitulé The Electric Lady. Malheureusement, le résultat est globalement plus lancinant qu’électrisant. Ca manque quand même cruellement de punch. Ce n’est ni dansant, ni vraiment mélodieux, ni même sexy. Je reconnais cependant un vrai travail artistique sur les instrumentations et quelques titres qui s’en sortent pas trop mal, notamment Dorothy Dandridge Eyes.

orpailleurgaetanrousselOn enchaîne avec Gaëtan Roussel, le chanteur de Louise Attaque, et son album solo Orpailleur. J’ai beau être un fan inconditionnel de Louise Attaque, j’ai beaucoup plus de mal avec le sorties en solitaires de son leader. Certes, le single, la Simplicité, qui ouvre l’album est sympa. Mais si les textes restent aussi absurdes et sans sens profond que ceux de son groupe, on n’y retrouve pas la folie et l’énergie. C’est beaucoup plus maîtrisé, mais infiniment moins enthousiasmant. Surtout que l’album ne tient pas la longueur et se termine par des titres assez moyens.

reflektorarcadefireOn termine par Arcade Fire et leur album Reflektor, 4ème album des Américano-canadiens. Il s’ouvre sur un joli single éponyme. Leur musique éthéré est particulièrement mélodique et parfois réellement envoûtante. Mais elle manque aussi d’étincelle parfois. Du coup, on perd le fil et l’attention à l’écoute se relâche. En fait, les meilleurs titres, dont le single d’ouverture, sont ceux qui font intervenir une voix féminine de Régine Chassagne, qui vient compenser l’organe un peu faiblard de Win Butler.

ANTIPHON (Midlake), BETWEEN DOGS AND WOLVES (Piers Faccini), 10 HITS WONDER (Gaspard Royant) : Royal Royant ! :

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antiphonmidlakeOn commence par le groupe américain Midlake dont j’avais déjà commenté l’album précédent, intitulé The Courage of Others, et qui ne m’avait pas vraiment bouleversé d’enthousiasme. Leur album suivant, Antiphon, me fait le même effet, avec encore moins d’entrain même. Ils nous offrent un rock un rien psychédélique, maîtrisé et auquel on peut trouver une certain efficacité. Mais ça manque souvent cruellement de punch. La qualité est constante du début à la fin, mais une qualité moyenne. Il n’y a pas de tube pouvant tirer l’album quelque peu vers le haut. De plus la voix assez aiguë de Eric Pulido est assez agaçante parfois.

betweendogsandwolvespiersfacciniOn enchaîne avec Piers Faccini, un artiste anglais multi-casquette puisqu’il est aussi peintre et photographe. Son album Between Dogs et Wolves, sorti en 2013, est son cinquième. Il nous propose des titres assez simples, avec sa voix cassée qui se pose sur un simple air de guitare. Simplement, sa voix ne transmet pas grand chose, pas assez grave, trop monotone. Ce n’est pas mauvais, mais il y a tellement mieux dans le genre que l’on oubliera vite cet album-ci. On peut noter la présence d’une chanson en français, vraiment tristounette cependant.

10hitswondergaspartroyantOn termine avec du bon. Du très bon même ! Gaspard Royant, un artiste bien de chez nous, s’est fait connaître avec cet album, 10 Hits Wonder. Il nous propose un rock entre les 60’s et les 70’s. Un style rétro donc mais tout en énergie et en maîtrise. Cet artiste se démarque surtout par une voix qui a un réel impact et donne à sa musique une vraie personnalité. Et ça fait tout la différence. Surtout que les titres ne se ressemblent pas, mais sont tous vraiment excellents. Cependant, si on ne devait en retenir qu’un, je vote pour Marty McFly, le single qui l’a lancé et qui résume à lui seul l’immensité de ce talent.

CRIMSON RED (Prefab Sprout), SKYDOG THE DUANE ALLMAN RETROSPECTIVE (Duane Allman), FANFARE (Jonathan Wilson) : La valeur n’attend pas le nombre des années

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crimsonredprefabsrpoutOn début cet avis avec Prefab Sprout, un groupe anglais au nom bizarre mais qui sévit depuis les années 80. Mais je suis ici pour vous parler de Crimson Red, leur dernier album en date sorti en 2013. En tout cas, l’expérience fait la différence, comme dirait le pot de Nutella, car le groupe propose un son pop-rock dynamique, avec quelques accents jazzy et groove. Le résultat est solide, même s’il manque peut-être une petite étincelle pour être vraiment enthousiasmant. Les titres ont cependant un minimum de variété pour ne jamais être monotones et sont de qualité constante. On retiendra notamment le titre Devil Came a Calling.

skydogduaneallmanOn enchaîne non pas avec un double, ni même un triple, mais bien un septuple album. Une rétrospective de la carrière de Duane Allman, donc j’ignorais le nom, mais qui a été classé deuxième plus grand guitariste de tous les temps par le magazine Rolling Stone. Cette Skydog, the Duane Allan Retrospective permet de découvrir la carrière de cet immense artiste mort en 1971, à 24 ans seulement, dans un accident de moto. Mais la valeur n’attend pas le nombre des années et on découvre plus de 120 titres entre blues et rock. Des titres où il chante, où il accompagne ou des titres instrumentaux. On sent effectivement une maîtrise artistique parfaite. Le registre est vraiment très classique et on notera aussi un grand nombre de reprises de titres rock des années 60. Une vraie découverte que j’ai été heureux de pouvoir faire.

fanfarejonathanwilsonJonathan Wilson est un artiste américain qui, quand il ne produit pas ou n’accompagne pas d’autres artistes, sort des albums solo comme ce Fanfare. L’album s’ouvre sur deux titres éthérés, dont le mixage donne une impression d’enregistrement dans un immense hangar vide. De multiples instruments interviennent, des cuivres et des violons notamment, ce qui pourrait justifier le titre de l’album, mais globalement c’est assez chiant pour être honnête. Puis arrive Love to Love, un titre entre rock et country énergique et convaincant pour le coup. Le reste sera plus dans cette lignée sans être pour autant jamais vraiment emballant.

HIGH HOPES (Bruce Springsteen), BEYONCE (Beyoncé), THE FAMILY TREE – THE BRANCHES (Radical Face) : Stars en petite forme

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highhopesbrucespringsteenUn avis marqué par la présence de deux méga stars de la scène musicale mondiale. On commence par le Boss, Bruce Springsteen, et son album High Hopes sorti en 2014. Ce dernier s’ouvre sur un titre quelque peu inattendu, avec une forte présence des cuivres et des rythmes presque latinos. Le reste sera beaucoup plus classique. Cependant, cela manque parfois un peu de force et d’impact… pour du Bruce. Certes la maîtrise est là, la production est impeccable, mais sans parler de déception, on ne peut que constater qu’il s’agit d’un album très anodin dans cette immense carrière. On retiendra tout de même deux titres : Heaven’s Hall (du pur Bruce) et le très joli The Ghost of Tom Joad.

beyoncebeyonceOn change de registre avec Beyoncé et son album intitulé… Beyoncé. Tout le monde connaît mon amour immodéré pour la musique, dite par certains, de pouffe. Mais là, la déception est réelle et forte. L’album s’ouvre par un morceau qui ressemble à l’ouverture d’un film prétentieux. La suite est parfois sinistre, en tout cas jamais convaincant. Quand ça groove, ce n’est ni sensuel, ni entraînant. Bref, on passe l’album à attendre un sursaut d’énergie, mais il ne vient jamais.

thefamilytreethebranchesradicalfaceOn termine avec le second volet du triptyque consacré à la famille du chanteur américain Radical Face. Après The Roots, on passe à The Family Tree – The Branches (le dernier volet est sorti récemment et se nomme The Leaves). Il nous propose une musique souvent douce, que l’on a envie d’écouter au coin du feu, même si certains passages sont plus énergiques. On passe d’airs guillerets à des morceaux plus mélancoliques, où le violon est très présent. Mais c’est toujours parfaitement maîtrisé, souvent assez épuré. En tout cas le résultat est globalement très joli et d’une qualité constante.