UNTAMED BEAST (Sallie Ford and the Sound Outside), TURN BLUE (The Black Keys), HOT DREAMS (Timber Timbre) : Trio de voix

untamedbeastsallieford

untamedbeastsalliefordOn commence cet avis musical par une jolie découverte, Sallie Ford and the Sound Outside, un groupe venu de l’Oregon et connu pour son style rock un peu rétro. Leur album Untamed Beast, sorti en 2013, rappelle pourtant d’abord surtout les White Stripes. Il est vrai que la suite navigue entre accents groovy et country, qui donne un style assez intemporel. Leur musique est marquée par la voix de Sallie Ford qui dégage une forte personnalité. La qualité est vraiment constante pour un résultat au final très agréable.

turnbluetheblackkeysOn enchaîne avec The Black Keys et leur album Turn Blue. Ils nous livrent une nouvelle fois leur rock mélodique très prenant, marqué par la profondeur de la voix de Dan Auerbach. Même quand le rythme est marqué, il se dégage de leur musique une vraie douceur. Il se dégage aussi souvent une impression de simplicité, alors qu’une oreille attentive mesure le jeux subtil des sonorités. Cependant, globalement l’album est relativement uniforme. On est plus bercé qu’enthousiaste. L’album ronronne quelque peu, même si on peut en extraire le très bon single : Lonely Boy qui casse quelque peu la monotonie.

hotdreamstimbertimbreOn termine par une troisième très belle voix, celle Taylor Kirk, chanteur du groupe canadien Timber Timbre, dont j’ai déjà parlé par ici. Il s’agit cette fois-ci de leur album Hot Dreams, le dernier en date. Une voix posée, mais aussi particulièrement profonde, pour ne pas dire caverneuse. Leur musique est lente et envoûtante, parcourue d’accents country ou jazzy selon les morceaux. C’est toujours très joli, particulièrement apaisant, constamment agréable. On pourrait simplement leur reprocher un petit excès de lenteur parfois, quand une petite rupture dans le rythme aurait pu être la bienvenue.

LONG ISLAND (Endless Boogie), SPECTER AT THE FEAST (Black Rebel Motorcycle Club), THE INVISIBLE WAY (Low) : Mouais, mouais, mouais…

longislandendlessboogie

longislandendlessboogieUn avis très moyen aujourd’hui. On commence avec Endless Boogie, un groupe américain formé en 1997, et qui signe avec Long Island leur 4ème album, sorti en 2013. Il nous accueille avec un grosse voix posée sur de grosses guitares et on se dit alors que ça va être très moyen. Surtout quand on découvre que le titre, passablement lancinant, fait tout de même 13 minutes. La suite est parfois moins basique, mais souvent aussi long et tout aussi ennuyeux. Lancinant est définitivement le terme qui convient pour cet album aux passages instrumentaux interminables.

specterathefeastblackrebelmotorcycleclubOn reste aux Etats-Unis avec Black Rebel Motorcycle Club et leur album Specter at the Feast. Le groupe nous propose un rock un rien basique, parfois lancinant, parfois mou du genou, mais toujours maîtrisé. Enfin, leur musique est peut-être justement un peut trop maîtrisée et on aimerait parfois plus d’originalité et qu’il lâche un peu les chevaux. Au final, l’album se laisse tout de même écouter, mais d’une oreille plutôt distraite !

theinvisiblewaylowEtats-Unis toujours, avec le groupe Low et leur dixième album intitulé The Invisible Way. On se retrouve cette fois dans un univers musical très doux, voire parfois minimaliste, mais surtout maîtrisé et très agréable. Le début de l’album est un peu transparent, proposant des titres qui ne décollent jamais vraiment. Puis les mélodies, la voix deviennent plus affirmées. On y trouve notamment Holy Ghost, un très joli titre où la voix est plus poussée. Globalement, l’album est vraiment charmant à défaut d’être vraiment marquant !

CHANGE BECOME US (Wire), READY TO DIE (Iggy and the Stooges), A BAD WIND BLOWS IN MY HEART (Bill Ryder-Jones) : Vieux routiers et jeune pousse

changebecomeuswire

changebecomeuswireOn commence cet avis musical avec des vieux routiers du rock anglais, le groupe Wire, dont l’album intitulé Change Become Us, sorti en 2013, est le 13ème depuis 1977. Par contre, à l’écoute, j’ai un peu de mal à comprendre comment ils ont pu durer à ce point. En effet, ils proposent un rock assez basique et pas toujours parfaitement maîtrisé. C’est assez plat et transparent, quand ce n’est même pas carrément médiocre. Rien ne vient jamais accrocher les oreilles pour ne serait-ce que sauver un morceau.

readytodieiggyandthestoogesOn enchaîne avec un autre vieux routier, mais surtout une valeur sûre. L’inoxydable Iggy Pop et son groupe les Stooges et leur album Ready To Die. A son écoute, on espère qu’il n’est pas prêt de mourir. C’est tout à la fois puissant et maîtrisé. C’est certes très classique, mais de qualité constante et surtout cela dégage une incroyable fraîcheur. C’est souvent dansant et entraînant, même si on mettra aussi en avant des titres comme Unfriendly World, une ballade tout ce qu’il y a de plus calme. Mais au final, c’est surtout un morceau comme Dirty Deal, un titre direct, pour ne pas dire basique, mais surtout très bon, qui symbolise vraiment cet album.

abadwindblowsinmyheartbillryderjonesOn termine avec un artiste beaucoup plus jeune, puisque né en 1983, un auteur-compositeur venu d’Angleterre dénommé Bill Ryder Jones. Plus précisément de son album A Bad Wind Blows in my Heart. Ce dernier est particulièrement homogène. Les titres sont portés par une voix éthéré, douce et surtout très belle, qui se pose sur des instrumentations maîtrisées. Globalement, ça n’atteint pas forcément des sommets mais au moins ça coule bien aux oreilles.

RANDOM ACCESS MEMORIES (Daft Punk), GHOST ON GHOST (Iron and Wine), HEAD IN THE DIRT (Hanni El Khatib) : Moyennement lucky

randomaccessmemoriesdaftpunk

randomaccessmemoriesdaftpunkNotre monde compte un certain nombre de héros masqués : Zorro, Spiderman… et les Daft Punk. Personne n’a pu échapper au titre Get Lucky qui a fait danser la planète entière et inonder les radios en 2013. Il est vrai qu’il s’agit là du titre phare de l’album Random Access Memory. Mais un nouvelle fois, avec ce groupe, je trouve qu’en dehors dehors des singles, il n’y a rien de bien enthousiasmant. C’est parfois dansant et lumineux, mais aussi souvent mou et lancinant. Globalement, l’album est pour moi très moyen, même si quelques autres titres surnagent comme Touch.

ghostonghostironandwineOn quitte la musique électronique pour la guitare sèche du compositeur américain Samuel Beam, dont le nom de scène est Iron and Wine. Il nous propose dans son album Ghost on Ghost une musique finalement assez pop et sans prétention, mais toujours posée et convaincante. Ses morceaux sont parfois parcourus d’accents jazzy, matérialisé par la présence d’un saxophone. C’est toujours assez énergique et entraînant, même s’il aurait pu faire encore plus dans ce domaine sans que cela ne gâte rien. Mais au final, ça se laisse écouter avec un vrai plaisir.

headinthedirthannielkhatibOn termine avec Head in the Dirt d’Hanni El Khatib. Si son album précédent m’avait plutôt déçu, j’ai été nettement plus charmé par celui-ci. Il s’ouvre pourtant par un titre assez sombre, mais finalement assez peu représentatif de l’album. Le rock proposé est souvent très classique, dynamique et toujours maîtrisé. Les titres sont d’une qualité constante et le résultat est solide artistiquement. Il lui manque simplement une voix réellement marquante pour prendre une autre dimension.

MONOMANIA (Deerhunter), ONCE I WAS AN EAGLE (Laura Marling), CONTRA (Vampire Week-end) : Les canards sont sains et saufs

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monomaniadeerhunterUn avis qui monte en puissance, même s’il n’atteindra pas des sommets. On commence avec Deerhunter et leur album Monomania, sorti en 2013. Un groupe américain, originaire de l’Alabama qui nous offre un rock basique et sans envergure, saupoudré de vagues sonorités électro. Il se caractérise de plus de l’effet loin du micro qui m’horripile tant. C’est parfois confus et mal maîtrisé, jamais emballant et manquant passablement d’énergie.

onceiwasaneaglelauramarlingOn enchaîne avec Once I Was an Eagle de Laura Marling, une chanteuse-compositrice anglais qui s’est fait connaître en faisant la première partie des concerts de Neil Young. La musique est douce et souvent minimaliste. Les premiers morceaux sont assez monotones. Laura Marling pousse parfois un peu la voix, mais reste terriblement timide et cela manque du coup passablement d’émotion. Heureusement, la deuxième partie de l’album est bien meilleure et nous propose plusieurs très beaux titres, comme Undine ou encore Once, une bien jolie ballade.

contravampireweekendOn termine avec Vampire Week-end, originaires de Chicago, et Contra, leur deuxième album. Ils nous offrent un son pop rock maîtrisé et assez propre sur lui. La voix haut perchée du chanteur donne un effet gentillet, un peu comme du Mika en plus rock et moins disco. C’est vraiment sympa, mais sans pour autant casser trois pattes à un canard. On retiendra tout de même Whorship You, un petit délire aux accents country.

YA NASS (Yasmina Hamdan), LIKE CLOCKWORK (Queens of the Stone Age), TROUBLE WILL FIND ME (The National) : Soigné n’est pas jouer

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yanassyasminehamdanTrois albums à la production soignée, mais qui ne déchaînent pas l’enthousiasme au programme du jour. On commence par Yamina Hamdam, une compositeur-interprète libanaise, et son album Ya Nass, sorti en 2013. Sa voix se pose sur une instrumentation minimaliste aux accents orientaux. Au début, on se dit qu’on risque de s’ennuyer quelque peu, surtout que sa voix n’est pas non plus si extraordinaire que ça. Quelques titres tirant vers l’électro ne sont vraiment pas terribles. Mais l’album propose par contre quelques jolies ballades et finalement on finit par trouver un certain charme à cet album certainement pas inoubliable, mais qui peut constituer une jolie musique d’ambiance.

likeclockworkqueensofthestoneageOn enchaîne avec des poids lourds, à savoir Queens of the Stone Age et leur album Like Clockwork. Le premier tire non plonge dans une ambiance sombre, portée par une mélodie quelque peu lancinante, mais réellement puissante. Les titres démontrent une grande maîtrise artistique. Il ne sont pas basiques, mais toujours élaborés. Le son est très rock, mais avec une vraie ligne mélodique dans la voix. Cette dernière est cependant un peu limité. Au final, c’est très propre, mais ça manque passablement d’énergie parfois.

troublewillfindmethenationalJe termine par un avis, le troisième dans ces pages, sur un album du groupe américain The National, à savoir cette fois-ci Trouble Will Find Me. Le constat restera une nouvelle fois le même. Le style est maîtrisé, posé, aussi bien dans les instrumentations que dans la voix. La qualité reste constante, mais rien n’accroche fortement l’oreille. On se laisse séduire par cette ambiance douce et mélancolique, sans pour autant y trouver quoique ce soit de réellement marquant. Bref, encore bien, mais peut certainement mieux faire.

TWAIN (Rebecca Martin), LIGHT UP GOLD (Parquet Courts), SUPER FORMA (Orval Carlos Sibelius) : Dans le rétro

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twainrebeccamartinRien d’extrêmement réjouissant dans cet avis, mais on commence tout de même par une artiste qui peut mériter d’y jeter une oreille. Rebecca Martin nous plonge avec son album Twain dans une ambiance douce et rétro. Cette chanteuse américaine née en 1969 possède une fort jolie voix qui permet à sa musique de couler toute seul, avec tout un petit swing qui accroche l’attention. Dommage que la qualité fluctue quelque peu, certains titres étant moins fluides faisant perdre son impact à l’album sur la fin.

lightupgoldparquetcourtsOn reste aux Etats-Unis, à Brooklyn pour être extrêmement précis, avec le groupe de rock Parquet Courts et leur album Light Up Gold, sorti en 2012. Là aussi un style plutôt rétro, avec parfois des accents punk. Mais c’est malheureusement le plus souvent assez lancinant. Leur musique manque passablement d’énergie. Et s’ils mettent parfois beaucoup d’énergie dans certains titres, cela n’est jamais malgré tout très intéressant.

superformaorvalcarolssibeliusRetour en France pour le dernier album du jour, pourtant chanté en anglais. Orval Carlos Sibelius nous propose avec Super Forma une musique presque symphonique et souvent psychédélique. Ca rappelle parfois les Beach Boys… mais en beaucoup, mais alors beaucoup moins bien. Certains titres plus rock surnagent un peu. C’est maîtrisé, élaboré, mais assez ennuyeux. C’est varié, toujours différent, mais jamais emballant. Ceci dit, il s’agit vraiment là d’un goût personnel, car je reconnais la qualité du travail de création et sa profondeur.

SWING LO MAGELLAN (Dirty Projectors), ABOUT FAREWELL (Alela Diane), M B V (My Bloody Valentine) : Decrescendo

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swinglomagellandirtyprojectorsOn commence avec une découverte que j’ai eu du mal à faire puisque j’aurais mis plusieurs années pour réussir à me procurer Swing Lo Magellan du groupe Dirty Projectors. Un groupe originaire de New York, né sous l’impulsion de Dave Longstreth et qui comporte de nombreux musiciens et choristes. Un groupe très prolifique depuis 2002 malgré son relatif anonymat. Il nous propose un rock puissant, qui va souvent crescendo avec un rythme très marqué (malgré son irrégularité parfois). C’est parfois un peu brouillon, un rien dissonant, presque arythmique, mais toujours entraînant. L’album comporte en plus beaucoup de très bons titres, comme Swing Lo Magellan, une très jolie ballade, Just For Chevron, un titre original et qui montre bien la forte personnalité du groupe, ou encore Impregnable Question qui est à l’inverse très classique mais néanmoins excellent.

aboutfarewellaleladianeOn enchaîne avec Alela Diane, une chanteuse californienne, et son album About Farewell, sorti en 2013. On est plongé tout de suite dans une ambiance très folk-country, avec une voix parfaite pour cette musique. C’est doux et mélodieux, mais cela manque néanmoins quelque peu d’épaisseur. Cela coule tout seul, on se laisse bercer, mais cela ne capte pas totalement l’attention. Mais pour une ambiance de fond paisible, cela peut être parfait.

mbvmybloodyvalentineOn termine avec une déception venant de My Bloody Valentine, groupe irlandais, et leur album m b v. J’avoue que je ne connaissais ce groupe que de nom et j’avais hâte de les découvrir. Malheureusement, le résultat est totalement transparent, parfois même vraiment chiant, pardonnez-moi l’expression. C’est lancinant, porté par une voix faiblarde. La ligne mélodique est très basique, les rifs de guitare artificiellement présents, comme pour masquer un vide. Les titres s’enchaînent toujours sur le même registre, avant même de devenir carrément pénibles sur la fin.

REGIONS OF LIGHT AND SOUND OF GOD (Jim James), BIG INNER (Matthew E White), THE NEXT DAY (David Bowie) : Bowie forever

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regionsoflightandsoundofgodjimjamesOn passe vite les deux premiers avis avant celui qui compte vraiment. On commence par Regions of Light and Sound of God, premier album solo de Jim James, leader du groupe américain My Morning Jacket. Si j’aime beaucoup ce dernier, cette aventure solitaire est nettement moins convaincante. Sa voix est toujours intéressante, le reste ne l’est pas trop et c’est passablement ennuyeux au final. Sa musique est souvent molle et lancinante et ne décolle jamais vraiment.

biginnermatthewewhiteOn poursuit avec Big Inner du compositeur américain Matthew E White. Là aussi c’est mou. La voix semble être à trois kilomètres du micro. Les titres sont plus murmurés que chantés. L’intérêt est assez limité et cette fois-ci pas de belle voix pour monter un peu le niveau. Certains morceaux sont même carrément pénibles comme celui de 10 minutes qui conclut l’album.

thenextdaydavidbowieOn termine avec David Bowie et son album The Next Day. C’est le hasard et ma liste d’écoutes programmées qui m’a conduit à découvrir ce disque sorti en 2013 si peu de temps après sa mort. Cela constituera donc pour moi l’occasion de lui rendre hommage, même si je dois avouer que je n’ai pas une connaissance exhaustive de son œuvre. Dès les premières secondes de l’album, on est tout de suite plongé dans son univers si caractéristique. C’est maîtrisé, puissant, mais avec toujours une vraie ligne mélodique bien présente. On regrettera simplement que sur cet album la voix de Bowie soit quelque peu en retrait. Cela est largement compensé par le bouillonnement imaginatif et créatif, qui fait parfois un peu brouillon, mais qui ravit tout de même les oreilles. On retiendra avant tout l’excellent single Valentine’s Day.

CONCORDE ((Please) Don’t Blame Mexico), MY TRUE STORY (Aaron Neville), WONDERFUL, GLOURIOUS (Eels) : Constance

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concordepleasedontblamemexicoOn commence cet avis par un CD quelque peu miraculé… En effet, il m’aura fallu plusieurs années pour avoir enfin l’occasion d’en faire la critique. (Please) Don’t Blame Mexico, sous le pseudonyme duquel se cache Maxime Chamoux, un petit gars bien de chez nous, a sorti un album en 2011 intitulé Concorde. Cela ne lui vaut même pas une page Wikipédia, ce qui est assez injuste car sa pop enjouée et fraîche est aussi maîtrisée que sympathique. Les instrumentations, sans être spectaculaires, sont travaillées et donnent de la personnalité à cet album. La qualité y est constante, ça reste toujours aussi bon, même si au final on n’y trouve rien de génial.

mytruestoryaaronnevilleOn poursuit dans un autre genre avec Aaron Neville, un chanteur R&B, né en 1941, et qui nous propose avec My True Story un album de reprises. Beaucoup de grands classiques entre jazz et soul, porté par une voix dégageant une vraie personnalité. C’est maîtrisé, c’est propre… à tel point qu’on se demande pourquoi proposer des reprises si c’est pour livrer des titres aussi proches des originaux. On retiendra avant tout la reprise de Be My Baby que l’on trouve notamment sur la BO de Dirty Dancing.

wonderfulglouriouseelsOn termine avec une petite déception. Mais une déception récurrente. A la sortie de leur premier album en 1996, Beautiful Freak, le groupe Eels était présenté comme de futurs grands destinés à marquer l’histoire de la musique. Je me rappelle surtout avoir écouté cet album et n’avoir pas du tout été convaincu. Les choses allaient-elles être différentes 17 ans plus tard avec Wonderful, Glourious ? Pas vraiment. Le rock qu’on y trouve est sombre et caverneux. Certes, c’est parfaitement maîtrisé et propre, mais ça reste plat, ne décolle jamais et ne propose jamais d’étincelle de génie. On ne passe pas un mauvais moment à son écoute, mais rien ne se détachant, elle se fait dans une certaine indifférence.