LUX PRIMA (Karen O & Danger Mouse), THIS (IS WHAT I WANTED TO TELL YOU) (Lambchop), INFERNO (Robert Forster) : Non-éloge de la lenteur

luxprimakarenoanddangermouseOn commence par un duo entre deux artistes américains, Karen O et Danger Mouse, qui ont enregistré ensemble en 2019 l’album Lux Prima. On y trouve une musique lente, aux instrumentations particulièrement sobres. Si dans un premier temps on peut se sentir envoûter, on finit très vite par se lasser des longs et mornes instrumentaux. La voix faiblarde de Karen O ne parvient pas à s’imposer, même quand elle tente désespérément de la pousser. Elle fait preuve de beaucoup de bonne volonté, mais n’a visiblement pas les armes pour le faire. Le duo a au final un certain potentiel, mais le résultat est bien trop en retrait pour retenir l’attention.

thisiswhatiwantedtotelleyoulambchopOn poursuit avec le groupe Lambchop, venu de Nashville, dont j’avais apprécié un de leurs précédents albums. Je n’en dirai malheureusement pas autant de This (Is What I Wanted to Tell You). La voix distordue de Kurt Wagner se pose sur une musique particulièrement lente, pour un résultat qui est ni beau, ni mélodieux. L’album s’avère réellement tristounet et au final sans intérêt. Il ne compte que peu de titres, tous relativement longs, mais qui se ressemblent tous. Une déprimante monotonie.

infernoerobertforsterOn termine avec un artiste australien, Robert Forster et son album Inferno. Comme pour le groupe précédent, j’avais eu une bonne impression d’un album précédent. Cette fois-ci, je conserverai cette opinion positive. Sa voix posée et expressive vient accompagner des instrumentations simples, souvent avec une sorte de décalage quelque peu étonnant. Il interprète réellement ses textes, avec une réelle qualité vocale, passant avec bonheur du grave à l’aigu. Les titres sont variés et sympas, même si rien n’est jamais profondément emballant. Mais le tout a assez de personnalité pour ne pas passer inaperçu.

ENCORE (The Specials), BOBBIE GENTRY’S THE DELTA SWEETE REVISITED (Mercury Rev), WEEZER (BLACK ALBUM) (Weezer) : Funky family

encorethespecialsThe Specials est un groupe britannique, pionner du ska à la fin des années 70. Ils ont continué à se produire et à sortir de temps de nouveaux albums. En 2019, ils en ont finalement sorti un troisième, intitulé Encore, en français dans le texte. Les titres se situent à la frontière entre le funk, le jazz et le reggae, sans qu’aucun d’entre eux ne soit purement du ska. Le résultat est réellement maîtrisé et même assez classe. C’est très classique mais donne souvent envie de danser. La qualité est là dans tous les styles. On passe de l’un à l’autre dans une grande variété de titres. L’album compte 21 titres, trop pour qu’il y en ait pas qui soient un peu en retrait, notamment quelques reprises pas forcément très intéressantes. Mais pas de quoi gâcher le plaisir.

bobbiegentrysthedeltasweeterevisitedmercuryrevOn part aux Etats-Unis pour retrouver Mercury Rev, un groupe d’indie rock, et son album Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited. Un album où le groupe réinterprète en duo avec d’autres artistes les titres d’un album de la chanteuse Bobbie Gentry, sorti en 1968. Un projet original avec quelques beaux invités : Norah Jones, Hope Sandoval, Lucinda Williams… On est plongé tout d’abord dans une ambiance fantomatique. Le reste est sous le signe de la douceur et aussi d’une certaine monotonie dans les mélodies. Heureusement, l’invité changeant à chaque fois, la variété des voix vient la compenser quelque peu. On peut noter également un joli travail sur les sonorités et les instruments utilisés. Je retiendrai avant tout le titre Sermon avec Margo Price.

weezerblackalbumweezerOn enchaîne avec Weezer et leur album sobrement intitulé Weezer (Black Album). Il s’ouvre sur un son funk relativement entraînant. C’est moderne, maîtrisé et plutôt classe. Rives Cuomo, le chanteur, apporte un petit plus avec son côté crooner dans la voix. Les titres se suivent et ne se ressemblent pas, tirant parfois sur la pop un peu sucré. Le résultat est très mainstream, mais vraiment sympathique !

EVENING MACHINES (Gregory Alan Isakov), DRIFT CODE (Rustin Man), JOY AS AN ACT OF RESISTANCE (Idles) : En attendant des jours meilleurs

eveningmachinesgregoryalanisakovGregory Alan Isakov est un artiste sud-africain, dont l’influence principale est Leonard Cohen. Cependant, être influencé ne veut pas forcément dire avoir le même talent. La preuve avec son album Evening Machines, sorti en 2018. Il nous plonge dans une musique lancinante, quelque peu fantasmatique. Les chœurs sont souvent présents. La voix, beaucoup plus claire que son idole, n’est pas totalement assurée. Les instrumentations mettent en œuvre des sonorités et des instruments variées mais tiennent le plus souvent de la ritournelle, plutôt que de la mélodie. Le résultat est extrêmement classique, pas désagréable en soi, mais qui ne propose rien de particulièrement enthousiasmant.

driftcoderustinmanRustin Man est un artiste anglais, qui signe avec Drift Code son deuxième album… dix-sept ans après le premier. Ce qui frappe en premier c’est sa voix qui porte bien son âge (60 ans) et n’est vraiment pas mélodieuse. Mais c’est le tout qui n’est de toute façon pas très harmonieux. Ni le chant, ni les mélodies ne sont emballantes. Les titres présentent une certaine variété, mais sans jamais nous proposer quoique ce soit accrochant réellement l’oreille. Les meilleurs moments sont finalement les quelques solos un peu jazzy, bien plus intéressants que les parties chantées.

joyasanactofresistanceidlesOn reste en Angleterre avec Idles, un groupe de post-punk, et leur album Joy As an Act of Resistance. Le résultat est vraiment basique. Il y a ce qu’il faut d’énergie, mais une maîtrise limitée. C’est punk, mais plutôt sombre, pour ne pas dire déprimant. C’est franchement pénible à écouter. Le instrumentations présentent bien une certaine variété, mais la voix reste toujours la même, ruinant la seule qualité qu’aurait pu présenter l’album.

WHY HASN’T EVERYTHING ALREADY DISAPPEARED ? (Deerhunter), FEVER (Balthazar), ARE THE VILLAGE GREEN PRESERVATION SOCIETY (The Kinks) : Les voix qui comptent

whyhasnteverythingalreadydisappeareddeerhunterOn débute avec un groupe américain, Deerhunter, auquel j’ai laissé une seconde chance, après l’écoute d’un premier album qui ne m’avait guère convaincu, avec Why Hasn’t Everything Already Disappeared ?, sorti en 2019. Ils nous offrent un son pop-rock aux accents électros. C’est propre, maîtrisé, interprété avec conviction. Mais le tout manque quand même passablement de peps et de quelque chose qui accrocherait réellement l’oreille. Les titres sont relativement variés, mais jamais emballants. Ce n’est pas pour autant désagréable à écouter et on retiendra un titre, Plains, un peu plus enjoué que les autres.

feverbalthazarOn revient plus proche de nous avec Balthazar, venu de la Belgique voisine. Fever nous plonge tout d’abord dans une ambiance sombre avec des mélodies un rien lancinantes. Les paroles sont parfos plus parlées que chantées, sur des instrumentations épurées. Mais l’univers ainsi crée est plutôt intéressant et d’une certaine classe. Le travail sur la voix (il n’y a pas de chanteur attitré, chaque musicien apportant sa contribution) confère à l’ensemble une réelle personnalité. De plus, l’album va crescendo dans la qualité nous permettant d’en ressortir sur une très bonne impression.

arethevillagegreenpreservationsocietythekinksOn termine avec la réédition d’un album d’un groupe de légende, The Kinks, sorti initialement en 1968 : Are the Village Green Preservation Society. On plonge immédiatement dans l’ambiance de l’époque où le rock devenait psychédélique. On notera par exemple la présence régulière de tambourin dans les instrumentations. Quand on connaît la musique de cette époque, il n’y a pas de surprise, le résultat est maîtrisé et classique, dans le sens noble du terme. Cela ravira évidemment tous les amateurs de cet période de l’histoire musicale. Cependant, sil l’album démarre merveilleusement bien, il perd n peu de sa puissance en cours de route.

SONGS FOR JUDY (Neil Young), STAX’68 A MENPHIS, REMIND ME TOMORROW (Sharon Von Etten) : Somptueux voyage dans le temps

songsforjudyneilyoungNeil Young est un artiste particulièrement prolifique et ce, depuis plusieurs décennies. Donc pas évidemment de savoir par où commencer pour découvrir son univers. Songs for Judy peut constituer une bonne porte d’entrée. Cet album live est sorti en 2018, mais les enregistrements remontent à 1976. On est réellement plongé au cœur de son univers musical. On peut y apprécier pleinement la tonalité unique de sa voix. Il y a du mordant, de la conviction dans ses interprétations, le tout avec une vraie constance. Certains trouveront que les titres ne sont pas d’une variété extrême, mais c’est effectivement là sans doute la plus grande limite de cet artiste.

Stax68AMemphisStoryStax Records a produit certains des plus artistes de la soul music, notamment Otis Redding. Stax’68 A Menphis Story est un coffret de cinq CD regroupant l’ensemble des singles sortis cette année sous ce label. Elle commence par (Sittin’ on) the Dock of the Bay, soit une des plus belles chansons jamais écrites. Cela vous met tout de suite dans l’ambiance et vous plonge littéralement au cœur d’une époque et d’un style. On est vraiment face à la crème du genre. C’est un vrai régal du début à la fin. Seules quelques titres, notamment des reprises en instrumental, présentent un peu moins d’intérêt, mais ils ne remettent jamais en cause le très grand intérêt de cette compilation.

remindmetomorrowsharonvonettenOn termine avec une artiste américaine que je connaissais pas, Sharon Van Etten. Son album, Remind Me Tomorrow est déjà son sixième. Elle nous livre un son pop, parfois sombre et nostalgique, parfois un peu peu nostalgique. Elle possède une voix traînante, à la personnalité affirmée. Cela rappelle un peu Portishead. Le résultat est maîtrisé et les interprétations sont menées avec conviction. La variété des titres rend l’écoute de cet album définitivement agréable.

YAWN (Bill Ryder Jones), FOXWARREN (Foxwarren), GLASTONBURY 2000 (David Bowie) : Reposons en paix

yawnbillryderjonesOn ouvre cet avis musical avec Bill Ryder Jones et son album Yawn, sorti en 2018. Un artiste britannique qui murmure plus qu’il ne chante, ce qui donne au final une impression d’intimité plutôt sympathique. Le ton est posé et le rythme est lent. Le tout se montre très agréable, nous plongeant dans une ambiance paisible et reposante. Les instrumentations sont plutôt épurées, mais cela aboutit à un résultat solide et constant en qualité.

foxwarrenfoxwarrenOn part au Canada avec le groupe Foxwarren et leur album éponyme. Il nous livre une musique douce et très propre sur elle. Cela forme un fond sonore plutôt agréable, mais jamais vraiment accrocheur. La maîtrise artistique est totale, on peut que le reconnaître. Cela coule tout seul aux oreilles, avec une grande légèreté, sans monotonie. Malgré toutes ces qualités, rien ne marque vraiment l’esprit de l’auditeur. Mais si c’est cela que l’on recherche, c’est parfait !

glastonbury2000davidbowieOn termine avec un live de David Bowie, enregistré en 2000 à Glastonbury. Il y livre tous ses plus grands classiques et en ce sens là, cet album est un vrai bonheur. Par contre, la qualité sonore de l’enregistrement n’est pas parfaite. Et surtout, il enchaîne les classiques mais sans jamais les revisiter. On en a donc pour notre argent, mais pas un centime de plus. Enfin, ne boudons pas notre plaisir devant un tel artiste !

THE WAVES, THE LAKE (Great Lake Swimmers), BLACK VELVET (Charles Bradley), WARM (Jeff Tweedy) : Le bel adieu de Charles Bradley

thewavesthelakegreatlakeswimmersOn commence avec un groupe canadien dénommé Great Lake Swimmers et leur album The Waves, The Lake, sorti en 2018. On est tout d’abord surpris par la voix un peu trop haut perchée, qui vient se poser sur une musique assez douce. Heureusement, le chanteur aura la bonne idée de la placer rapidement un peu plus bas. Le groupe fait preuve de beaucoup de maîtrise et d’une réelle conviction. Le résultat est solide, mais manque d’un ou deux tubes pour vraiment se démarquer. La voix du chanteur Tony Dekker, reste définitivement le point faible du groupe, surtout que beaucoup de titres ont des accents très folk.

blackvelvetcharlesbradleyOn poursuit avec Charles Bradley et son album posthume, Black Velvet. Il transmet beaucoup d’énergie dès les premières secondes. Il nous fait part de toute sa classe, tout en maîtrise. Le résultat coule aux oreilles avec douceur, tout en parvenant à être entraînant. Un vrai tour de force. Sa voix nous fait réellement vibrer. Dommage que quelques titres soient vraiment en retrait pour que l’album soit définitivement inoubliable.

warmjefftweedyOn termine avec Jeff Tweedy, guitariste du groupe Wilco, que j’aime beaucoup par ailleurs. Mais c’est un solo qu’il nous offre Warm. Et le résultat est réellement convaincant. Il allie conviction et douceur pour nous offrir un son pop-folk qui apaise nos tympans. L’album est d’une qualité constante. Au final, ses seules limites sont celles de la voix de Jeff Tweedy, car elle n’a vraiment rien d’exceptionnelle. L’ensemble est vraiment classique, mais particulièrement solide.

NEGATIVE CAPABILITY (Marianne Faithfull), SUSPIRIA (Thom York), BOTTLE IN IT (Kurt Vile) : Le crépuscule d’une déesse

negativecapabilitymariannefaithfullOn débute cet avis par une grande dame de la scène musicale internationale, Marianne Faithfull. A 72 ans, elle a sorti Negative Capability en 2018. Ce qui frappe immédiatement est malheureusement le poids des ans qui pèse fortement sur sa voix. Elle parle désormais presque plus qu’elle ne chante. Cela a un côté un peu pathétique, mais malgré tout, le charme opère encore. L’ambiance est très douces, avec des instrumentations très épurées. Les textes sont du coup particulièrement mis en avant. Et quand elle reste dans les graves, au lieu de monter dans des aigus qu’elle a désormais du mal à atteindre, le résultat reste assez magique.

suspiriathomyorkOn poursuit avec un album solo de Thom York, le chanteur de Radiohead. Il s’agit en fait de la bande-original du film Suspiria. Il n’est donc pas étonnant d’être plongé dans une atmosphère musicale assez étrange. La plupart des titres sont des instrumentaux qui s’avèrent souvent assez lancinants. Et quand la voix apparaît, elle se trouvent très (trop) haut dans les aigus, assez en tout cas pour être plus agaçante que mélodieuse. Bref, un résultat pas hyper intéressant.

bottleinitkurtvileOn termine avec Kurt Vile, un artiste américain et son album Bottle in it. Il nous offre un rock très classique, mais assez classieux. Il fait preuve d’une vraie maîtrise et sa voix rappelle beaucoup celle de Franck Black, le chanteur des Pixies. Certains titres sont cependant relativement lancinants. Globalement, l’album manque quand même de relief pour vraiment accrocher l’oreille. Cela se laisse écouter au final, mais sans du tout marquer les esprits.

TRUE MEANINGS (Paul Weller), MERRIE LAND (The Good, the Bad & the Queen), GONERS (Laura Gibson) : Sans accroche

truemeaningspaulwellerOn débute par un musicien à la collègue déjà longue, Paul Weller, qui a signé en 2018 son 13ème album, intitulé True Meanings. Il nous y livre une musique douce et maîtrisée, une musique folk qui laisse parfois la place aux violons. La voix posée est pleine de l’expérience accumulée, celle d’un artiste sûr de son talent, qui ne cherche pas à en faire trop par des fioritures inutiles. Le résultat est très classique et un rien monotone. Cela s’avère particulièrement doux à l’oreille, mais, il faut l’avouer, pas spécialement marquant.

merrielandthegoodthebadandthequeenThe Good, the Bad and The Queen est un groupe mené par Damon Albarn, l’un parmi une longue série. Il est accompagné ici de beau monde avec des anciens musiciens de The Clash et The Verve. Après un premier album éponyme en 2007, ils sont revenus 11 ans plus tard avec Merrie Land. On y retrouve une ambiance électro éthérée, où l’ancien chanteur de Blur parle souvent plus qu’il ne chante. Les titres sont posés, tranquilles. C’est sans surprise mais totalement maîtrisé. Mais du coup, pas réellement accrocheur.

gonerslauragibsonOn termine avec une artiste américaine, Laura Gibson et son album Goners. Là aussi l’ambiance est éthérée. Les violons y côtoient parfois les guitares aux accents rock, mais sans que la cohabitation soit totalement harmonieuse. Les accents tirent aussi parfois vers la pop plus sucrée. Mais quelque soit le genre, le résultat est trop lisse, trop propre sur lui, pour attirer l’attention. L’artiste ne possède pas une voix super agréable non plus, ce qui n’aide évidemment pas. Bref, le tout n’est franchement pas très intéressant.

CHRIS (Christine and the Queens), 13 RIVERS (Richard Thompson), HUNTER (Anna Calvi) : Succès mérité

chrischristineandthequeensOn commence cet avis musical avec une artiste très en vogue, Christine and the Queens, dont je ne connaissais que les plus grands tubes et que j’ai découvert plus longuement en écoutant Chris, son deuxième album, sorti en 2018. Elle nous offre une musique pop, énergique et brillante. Elle lui donne une petite touche de glamour qui lui confère toute sa personnalité à son oeuvre. L’artiste mord vraiment dans ses titres, avec sa voix claire et prenante. L’album est d’une grande variété, on est curieux de découvrir ce que va nous réserver le prochain titre. Les titres en français sont aussi bons, même si on a quelque peu du mal à saisir le sens profond des textes. En tout cas, elle mérite amplement son succès.

13riversrichardthompsonOn change de génération et de genre, en passant à Richard Thompson, un auteur-compositeur britannique, né en 1949, et son album 13 Rivers. Il nous propose de son côté une voix sombre et profonde, même si elle parvient à garder une certaine clarté. Les instrumentations sont très marquées par les percussions et le résultat est parfois un peu lancinant. C’est souvent plus martelé que réellement entraînant. Cependant, il y a assez de créativité pour offrir une certaine variété entre les titres. La fin de l’album est plus dynamique offrant deux titres vraiment sympathiques, You can’t Reach Me, un rock classique très américain, et O’Cinderella.

hunterannacalviOn termine avec une artiste dont j’avais beaucoup apprécié le premier album, Anna Calvi. Hunter n’est pas tout à fait à la même hauteur malheureusement. Certes sa voix chaude continue de nous envelopper, avec une vraie conviction, mais le tout manque un peu de peps. Le résultat est un peu contemplatif (pour ne pas dire ennuyeux). Que les titres soient rock ou pop, ils souvent assez poussifs. L’album ne propose de plus pas de titre phare. Bref, malgré une vraie maîtrise, le résultat n’est guère emballant.