
Parmi les fiertés nationales dont notre beau pays peut se targuer, il y a bien sûr le vin, le fromage, Victor Hugo et les règles de grammaire qui pourrissent la vie de tous ceux qui essaient d’apprendre le français (y compris les Français eux-même d’ailleurs). On oublie trop souvent de citer également nos studios d’animation qui sont des références au niveau international. C’est notamment des animateurs bien français qui donnent naissance aux Minions et à Gru, leur mentor. On peut donc aller voir les Minions 2 : Il Etait une Fois Gru par pur patriotisme. Ou plus simplement pour passer un bon moment.
Un pur divertissement
Il y a longtemps que l’effet de divine surprise générée par Moi, Moche et Méchant est dissipé. On peut voir dans les Minions 2 : Il Etait une Fois Gru l’exploitation à n’en plus finir d’une franchise qui n’a pourtant plus rien de très nouveau à apporter. On n’aurait pas complètement tort, mais on aurait par contre complètement tort de bouder totalement son plaisir de retrouver ces créatures drôlatiques. Parce qu’au final ce film atteint son but avec une réelle efficacité. Il nous divertit, nous fait rire, nous fait oublier pour une heure et demi les grands problèmes du monde. L’univers est toujours aussi joyeux et coloré. Une joie qui reste toujours communicative.
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J’ai souligné dans ma précédente critique à propos
Si on peut reprocher au cinéma hollywoodien un manque d’imagination de plus en plus marqué (cf. le dernier
C’est quand même ballot de consacrer plusieurs millions de dollars à la réalisation d’un film et d’oublier de relire le scénario qu’un vulgaire stagiaire a pondu vite fait. Parce que c’est forcément ce qui est arrivé pour Jurassic World : le Monde d’Après. Parce qu’on ne produit pas un film aussi mauvais à tout point de vue en le faisant exprès… Peut-être que je me berce d’illusions en pensant cela, mais je refuse d’imaginer que des êtres humains, supposés être des professionnels, fassent preuve d’une telle médiocrité et qu’on les laisse faire. Il faut croire que je suis bien naïf et innocent…
Un film espagnol avec Penelope Cruz et Antonio Banderas, il doit sûrement s’agir d’un film de Pedro Almodavar. Voici ce qu’on dû se dire tous ceux qui ont vu la bande-annonce de Compétition Officielle. Surtout que ses promoteurs ont tout fait pour le laisser penser, afin d’attirer tous les fans du réalisateur ibérique. On peut trouver le procédé un peu limité, mais heureusement, le film se révèle d’assez grande qualité pour satisfaire tous ceux qui auront la chance de le voir. Mariano Cohn et Gastón Duprat méritent en tout cas d’être mis en avant, surtout qu’ils nous avaient déjà ravis avec Citoyen d’Honneur, film réalisé dans leur pays d’origine, l’Argentine. Ils confirment leur talent hors pair pour les comédies burlesques et bien déjantées, se moquant avec une certaine acidité des milieux de pouvoir et d’argent. Ici c’est la création cinématographique qui est passée au vitriol. En particulier l’ego de celles et ceux qui la font vivre.
Il est relativement inutile de garder le moindre suspense concernant la thématique centrale du film Frère et Sœur d’Arnaud Desplechin. A la lecture du titre, personne ne doute que la famille en soit le thème principal. Et encore fois (désolé, je me répète, mais ce n’est pas ma faute si c’est toujours comme cela), cette famille vous fera terriblement aimer la vôtre. Et quitte à devoir me répéter, je vais aussi devoir mettre en lumière un défaut que je mentionne très régulièrement pour expliquer pourquoi un film est passablement raté. Il est impossible de réussir un film uniquement à base de personnages antipathiques.
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